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lacies) , pour qu'on s'arrête ici aux inscriptions portant ces
noms f i).
ly
GAEROESI.
C'est encore purement pour mémoire qu'on cite ici l'ins-
cription suivante qui ne s'applique nullement aux Caeroesi:
CAMPES II
PRAEF 11
COH
TRIBVS
. ET ||
. IIII CAE . || V
— Glascow, Ecosse (2).
BRITANNI
||
Q
||
. S . LL . M
. P . SENTIVS
IVSTVS
M. Wauters (3) est l'auteur de la lecture Caeroesorum
mais cette lecture semble inadmissible, à raison de la subor-
dination des Caeroesi aux Trévères, dont ils étaient les
clients, et sous le nom desquels ils servaient sans doute dans
les légions. En admettant même, ce qui n'est pas, qu'il y
ait eu des cohortes au nom des Caeroesi, ce peuple était une
peuplade de trop peu d'importance pour avoir jamais pu en
fournir quatre à la fois.
Il est donc probable qu'il faut lire soit Caesarensium, soit
(i) Smetius, xiii, n« 11 (verso); Gruter, 83, 10; 675, i ; Menso Alting,
Notilia Cermaniae infirioris, p. 10; Bkambach, n° 6; Voy. aussi le MSS. de
Lacvinus Torrentius, n°^ 4547 et suiv. à la l>ibl. roy. de Bruxelles; Sitzungs-
berkhle cités, p. 531 ; Muratori, 116S. i; Donrs, p. 190; n" 11:2; Steiner,
n° 1562.
(2) Newton, Excerpta ex inscriptionibus Brilannicis, u" 81 ; Jahrbucher, etc.
im Hlieinlande, XVI il, p. 240; Okelli (Henzen), n» 5942.
(s) Nouvelles éludes sur la géographie ancienne de la Belgique (Revue trimes-
trielle, 11' série, XllI), p. 54.
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