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Briixolles les a accueillies; enfin l'on pourrait contrôler son
assertion, si elle avait été fausse, puisque la pierre existait
au siècle dernier.
» D'ailleurs, les autres travaux de Doni Bévy prouvent
suffisamment en faveur de la vérité de son assertion. Dans
ses ouvrages de généalogie, il a travaillé en puisant aux
sources, aux origines. Son travail sur la noblesse, qui ren-
ferme les noms de plus de 10,000 familles, était emprunté,
jusque dans les moindres détails, à des pièces originales
conservées dans les Archives du Royaume. Historiographe
du Roi, chargé d'écrire l'histoire de la Flandre, formé à
l'école des Rénédictins de la Congrégation de S. Maur,
Dom Bévy, c'est le moindre honneur qu'on puisse lui ren-
dre, ne devait être porté à écrire que lorsqu'il avait vu par
lui-même sur des pièces authentiques. Né dans le Hainaut,
à S. Hilaire, arrondissement d'Avesnes, à deux lieues d'ici,
il devait connaître ce pays mieux que personne.
» Ceux qui se sont occupés de l'histoire du pays : Des
Roches, qui connaissait très-bien Dom Bévy, etde Bast, qui
avait pu, qui avait dû le connaître, n'ont pas mis en doute
l'authenticité de l'inscription; il en est de même de M. Le-
glay, de M. Lebeau, dans son recueil de Notices sur l'ar-
rondissement d'Avesnes, p. 305, etde M. Piérard, dans ses
Promenades archéologiques de Saint-Quentin à Maiiheuge,
p. io8.
» Malgré la destruction ou la disparition regrettable du
socle de la colonne milliaire, il semble donc acquis à la
science que l'inscription publiée par Dom Bévy est authen-
tique.
D Voilà ce que je puis vous transmettre de renseigne-
,