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plète sa justilicalion :
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« Ores qu'il se fusse aucunement oublié
en l'altération des choses dépendantes de la religion. »
{évidemment, il y a dans les accusations lancées contre lui
à l'aire la jiai't de l'exagération inhérente en général aux
poursuites répressives pour les choses de la religion; inutile
donc de s'appesantir avec Schotel sur l'inimitié de l'évèrpie
de Ru remonde envers Florent de Gulembourg, sur le j)eu
de créance à ajouter au dire d'un condamné qui alg'ure sa
loi et accuse son maitre, peut-être dans l'espoir de grâce de
la vie, etc.
En outre, Florent de Gulembourg, gentilhomme, cheva-
lier, doit être cru sur sa parole, quand il oppose un démenti
à des accusations de ce genre, alors surtout qu'il ne dissi-
mule nullement la protection accordée aux protestants, pro-
tection qui seule suffisait pour le vouer à l'animadversion
de Philippe II
Malheureusement un acte d'une natur(> étrange, presque
inexplicable, se place ici dans la vie du comte de Gulem-
bourg, et permet de révoquer en doute sa parole. Get acte
est une lettre adressée par lui à Marguerite de Parme (i),
et que voici en entier :
a Madame, ayant entendu que vostre Alteze soit mal in-
formé à mon endroit sur le fait de la requeste dernièrement
(i) Cette lettre reproduite en entier par Backhuyzen van der Brink,
Stndicn en nclietzen over vaderlandsrlir geachiedenis, I, p. 27, l'a été ])ar
extrait dans les Bylagen de Nyhoff , V (1847) , 2" partie, ]). 95 , qui la cite
d'après nne Revue hollandaise Z>e Gitds (le Guide, X, 181G, 2" partie, Men-
grlingen, p. 444); cette Revue a été compulsée par Schotel, qui la cite,
notamment page 5 des Aanteekeningen de son Fions I, etc., et qui cepiMi-
dant ])asse complètement sous silence le document ci-dessus.