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li'op lard, il n'avait |)ii en personne arriver à lenips. II j)a-
rail dune fort vraisemblable ({u'il ne se bortia pas à un assen-
timent purement passif et platonique au Comprojnis, lui (jui
précédemment déjà, n'avait nullement craint de se mettre
en avant, et ({ui fut du reste, le point est admis, l'un des
premiers signataires de cet acte important préparé ou projeté
chez lui.
Il était, du reste, si bien considéré comme l'un des chefs
du mouvement, que Ponlus Payen (i) le place au premier
rang, lorsqu'il parle en ces termes de la jeunesse brillante
(|ui fomentait l'opposition à l'Espagne : «II faisoit beau voir
cestc belle Irouppe de gentilshommes la plus part sans barbe,
aultant accords et accomplis (|ui se pouvoient trouver en
l'Europe, en tant que plusieurs d'entre eulx, oultre l'exercice
des armes, estoient assez bien versez aux bonnes lettj-es, au
demeurant fort escarbiilatz et ignorans aux matières d'Eslat,
à cause de leur jeunesse. Les plus siynalez estoient Floris
de Pallant comte de Cullembourg, le comte Ludovicq de
Nassau .... »
En avril I5G6, ce rang fut consacré par le libre choix des
nobles confédérés : Florent de Culem bourg avec Louis de
Nassau, de Bcrghes et deBrederode, furent élus chefs des
nobles.
Après les scènes connues de la j)résentation de la Re-
quête et du Banquet, ces derniers, sauf Louis de Nassau,
quittèrent Bruxelles le 10 avril, acconq)agnés de 150 autres
genlilsliommes à cheval. En sortant de la ville, ils déchar-
(i) M(fmoii'es,\>. 13L