Pour une pêche durable

Faisabilité des Unités d’Exploitation et de Gestion Concertée (UEGC)
« Qu’il s’agisse de pollution par les hydrocarbures, les produits chimiques ou les effluents
urbains, de projets de comblement d’étangs, de construction illicite, d’occupation abusive du
domaine public, de décharges illégales… les prud’homies sont souvent les premières, et
depuis de nombreuses années, à alerter les autorités maritimes et à engager des procédures »
(BERGER, FERAL, TEMPIER, 1991).
Ces constats et remarques doivent se structurer – mise en place et harmonisation de protocoles
d’observation et/ou de prélèvements, création d’une base de données – à l’échelle des
départements du Var et des Alpes-Maritimes, en étroite collaboration avec l’Agence de l’Eau
Rhône Méditerranée Corse. Les pêcheurs doivent être rémunérés pour les services rendus : le
travail de « veille écologique » doit être rémunéré.
L’Agence de l’Eau peut en effet verser des aides pour la restauration et la mise en valeur des
milieux aquatiques, et pour la lutte contre la pollution.
Comme l’état a pu encourager les agriculteurs à devenir des gestionnaires de l’espace
terrestre, il peut maintenant encourager les pêcheurs artisans à devenir des gestionnaires de
l’espace marin.
WWF France, Programme « Pêche Durable », 121