Pour une pêche durable

Faisabilité des Unités d’Exploitation et de Gestion Concertées (UEGC)
Proposition : la mise en œuvre de la concertation
Une condition pour l’efficacité de cette concertation est de se donner les moyens d’une
animation permanente des structures professionnelles locales (OP, comités des
pêches,…).
Faciliter et coordonner la concertation : l’exemple de la gestion de l’eau
Comme pour les Schémas d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) pour la gestion de
l’eau des bassins versants continentaux, il serait également pertinent de créer un poste de
coordinateur», responsable de la concertation et un échange régulier entre les « acteurs ».
L’animateur devra nécessairement être rattaché à une structure neutre. Sans cela, il sera très
vite taxé de parti pris et ne pourra assurer son travail. Ce poste serait donc logiquement
rattaché à la mission de façade.
Définir les règles de fonctionnement pour la mise en place de la
concertation : la pertinence de la charte comme outil juridique
Cette structure prendrait la forme d’une commission paritaire, encadrée et régulée par un
système de charte (§ 5.2.2). L’outil contractuel permet en effet une structure souple et
évolutive et facilite la recherche de consensus dans un secteur animé par les conflits et les
passions. La structure devrait ainsi offrir une plate-forme pour une expérience de démocratie
participative, qui serait pionnière en matière de gestion de la pêche.
Au vu des expériences de co-gestion existantes (Annexe 4), il apparaît nécessaire, de laisser la
porte libre pour de nouvelles organisations ou représentations. Comme précisé dans la loi
d’orientation de 1997, la ressource halieutique est res nullius. Aucun groupe ou individu ne
peut par conséquent se l’approprier. La société civile, via des associations de consommateurs
ou de défense de l’environnement, ou encore des personnalités extérieures reconnues, devrait
progressivement être représentée.
WWF France, Programme « Pêche Durable 87