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A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

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A l’Occi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Menstraga<strong>les</strong>te</strong><br />

réservait. Reck fut surpris au milieu <strong>de</strong> ses songes par l'arrivée<br />

inattendue <strong>de</strong> Nancy dans le salon où il avait contacté la mécanicienne,<br />

alors que onze heures sonnaient à l'horloge <strong>de</strong> Gammapolis. Le garçon<br />

avait choisi une heure très tardive pour téléphoner à sa fiancée, afin <strong>de</strong><br />

tenir compte <strong>de</strong>s douze fuseaux horaires, qui séparaient la France <strong>de</strong><br />

<strong>l'Occi<strong>de</strong>nt</strong> Menstragalais. Aussi, il pensait que la petite Matterson<br />

dormait <strong>de</strong>puis un bon moment. Il sursauta donc en la voyant<br />

apparaître dans la pièce vêtue uniquement <strong>de</strong> son chemisier et munie<br />

d'un grand verre d'orangea<strong>de</strong> bien glacée. La Menstragalaise, dont la<br />

légèreté <strong>de</strong> l'habit découvrait généreusement la partie la plus intime <strong>de</strong><br />

son corps, posa pudiquement sa main sur son pubis et murmura: " je<br />

suis désolée Reck, je ne savais pas que tu étais encore ici et la chaleur<br />

est telle que j'ai été prise d'une soif insupportable. ”<br />

- Tu n'as pas à être désolée mon bébé. J'aurais dû te prévenir que je<br />

téléphonerais tard ce soir. De plus, avoua le Prince <strong>de</strong> la Plaine, je ne<br />

déteste pas la façon dont tu es habillée ce soir.<br />

- C'est normal. Tu es un homme et un homme particulièrement viril,<br />

expliqua Nancy. J'aimerais tout <strong>de</strong> même que tu ne vois pas ma tenue,<br />

comme un artifice pour t'exciter et t'attirer dans mon lit ce soir.<br />

- Je ne mets pas en causes tes intentions, affirma An<strong>de</strong>rson. Ne<br />

bouge pas cependant. Je vais chercher un rafraîchissement et je<br />

reviens discuter un moment, avec toi.<br />

- D'accord, mon grand. A propos, je reste ainsi ? interrogea la<br />

blondinette.<br />

- Bien sûr, ton corps est un véritable régal pour <strong>les</strong> yeux, alors si tu<br />

es consentante, reste nue ma puce, supplia le garçon.<br />

La petite Matterson esquissa un sourire puis abandonnant son<br />

attitu<strong>de</strong> réservée, elle s'étira afin <strong>de</strong> mettre en valeur <strong>les</strong> trésors que<br />

cachaient ses adorab<strong>les</strong> ron<strong>de</strong>urs. Le jeune homme emplit quelques<br />

secon<strong>de</strong>s son regard <strong>de</strong> merveil<strong>les</strong> puis, heureux, il disparut dans la<br />

cuisine où il se prépara lui aussi, une orangea<strong>de</strong>. Lorsque Reck revint<br />

près <strong>de</strong> Nancy, cette <strong>de</strong>rnière était confortablement installée dans le<br />

divan <strong>de</strong> satin qui décorait le salon. Le garçon s'assit près d'elle et porta<br />

ses lèvres sèches sur le verre glacé qu'il tenait à la main.<br />

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