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A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

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A l’Occi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Menstraga<strong>les</strong>te</strong><br />

- Ma petite soeur m'avait tellement parlé <strong>de</strong> vous. Je savais ce que je<br />

pouvais vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, admit l'Anglaise. Mais le plaisir que j'ai retiré<br />

<strong>de</strong> cette expérience valait <strong>les</strong> entorses aux bonnes moeurs que nous<br />

avons faites pour le connaître. Je ne regrette rien, j'ai découvert ce<br />

qu'impliquait d'être une femme grâce aux leçons d'amour que vous<br />

aviez données à Élisabeth et que cette <strong>de</strong>rnière m'a contées avec joie.<br />

Vous ayant sous la main, je ne pouvais que mettre en pratique cette<br />

initiation, William faisant cruellement défaut.<br />

- En effet, c'était naturel, murmura Reck. Mais maintenant comment<br />

cela se passe entre vous et Genthiams ?<br />

- Nos relations sont au beau fixe. Nous ferons même un enfant<br />

l'année prochaine. Il s'est bien remis <strong>de</strong> sa possession et gar<strong>de</strong><br />

beaucoup <strong>de</strong> respect pour vous. Cependant, son éducation puritaine<br />

est encore quelques fois trop présente et laisse <strong>de</strong> temps à autre ma<br />

nouvelle féminité insatisfaite. On ne <strong>de</strong>vient pas Océanien en une<br />

journée. Lorsque je l'ai épousé, il était très doux et sympathique. Nous<br />

nous entendions merveilleusement. Comme tout bourgeois Anglais qui<br />

se respecte, nous faisions chambre à part et remplissions le <strong>de</strong>voir<br />

conjugal comme s'il s'était agi d'une corvée. En ce temps-là, je ne<br />

savais pas que l'amour physique pouvait être si beau, je ne me<br />

plaignais pas <strong>de</strong> cette situation. Jusqu'au jour où Élisabeth est revenue<br />

<strong>de</strong> ses vacances à <strong>Menstraga<strong>les</strong>te</strong>. J'étais horrifiée par le récit qu'elle<br />

me faisait <strong>de</strong> l'éveil <strong>de</strong> ses sens puis, petit à petit, par curiosité, je me<br />

suis mise à explorer seule le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> volupté que vous lui aviez<br />

appris. C'était merveilleux. Je résolus d'y amener mon mari et y parvins.<br />

Il accepta <strong>de</strong> dormir tous <strong>les</strong> soirs avec moi ; nous apprîmes à faire<br />

l'amour plus souvent pour le plaisir. Lorsque nous sommes partis pour<br />

Mégapolis, nous étions heureux. Tous <strong>les</strong> obstac<strong>les</strong> n'étaient pas<br />

vaincus, mais il s'en fallait <strong>de</strong> peu. Alors, <strong>les</strong> Elfes apparurent et<br />

détruisirent nos rêves. Mon époux me délaissa puis, se mit à comploter<br />

avec ses amis possédés. Je perdis le moral. Enfin, je me rendis compte<br />

que je glissais vers le mal. Heureusement, j'étais fermement<br />

amoureuse <strong>de</strong> ma nouvelle patrie. Galvanisée par le courage dont mon<br />

père fit preuve en partant rejoindre <strong>les</strong> forces Océaniennes, j'ai<br />

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