A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
Universitaires sur les phénomènes télépathiques. ” Eux aussi partiraient
donc, le Prince de la plaine savait qu'ils devaient tous un jour, voir les
étoiles depuis l'orbite terrestre.
Un mois d'entraînement était nécessaire aux élus. Les huit héros
Océaniens se rendaient donc chaque jour, jusqu'au Groupe industriel
Anderson. Là, dans les vastes laboratoires de recherche, ils subissaient
mille tests sous contrôle médical. Anderson faillit mal supporter les
effets de l'accélération. Mais à la surprise générale, il utilisa ses
pouvoirs télékinétiques pour contrarier la pression exercée sur son
muscle cardiaque par la violence du flux sanguin puis, il termina ainsi
l'épreuve en beauté. Sibylle et Everett travaillaient souvent ensemble et
s'entendaient bien. Le chercheur savait que la belle doctoresse était un
oiseau qui, pour des raisons cachées de tous, désirait rester libre. Il
n'ignorait pas non plus qu'elle avait sauvé le Prince de la Plaine et
entretenait avec lui des relations privilégiées ; cependant, il appréciait
cette jeune femme et ce sentiment était réciproque. Le jour du départ
pour l'équipage du Général Starson arriva. L'aéroport de Gammapolis
avait été en quelques mois, transformé en astroport. La foule massée
sur les vastes pelouses du complexe était immense et les techniciens
de la Téléanimovision, avaient amené de puissants moyens de
diffusion, pour que les Menstragalais du Continent tout entier puissent
assister à l'envol du premier spatioporteur habité. Dans la salle de
contrôle, Reck accompagné d'Ange, Sibylle et Everett, donnait ses
dernières instructions à John Ellisson: “ John tu surveilleras
soigneusement la linéarité des champs focalisés ; moi je garderais un
oeil sur le rapport d'étanchéité de la coque, expliqua le Fléau des Elfes
au maître ouvrier. ”
- Bien fiston, répondit l'ingénieur. Tu me signales immédiatement la
moindre faiblesse.
Anderson acquiesça en regardant son père qui, près de Sibylle,
examinait les écrans de contrôle du métabolisme de l'équipage du
spatioporteur. Nancy montrait des symptômes d'anxiété, mais rien
d'alarmant. La jolie doctoresse lança un clin d'oeil rassurant au
patriarche Océanien: " tout va bien Adam, dit-elle. ” Jefferson aux cotés
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