A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
- XVIII -
Les abords du " Collège Impérial ” s'illuminèrent inexplicablement.
Lionel, Ange et ma femme Sylvie réagirent instantanément à la vue du
phénomène. Moi-même, par les capteurs de l'unité cinq, je sus analyser
la nature de l'événement et préparer sa maîtrise par les forces
Océaniennes. En fait, les Elfes lançaient, dans une ultime débauche
d'énergie, leur dernière contre-attaque. Les armes des troupes du
Général Landson perdirent brusquement une grande partie de leur
puissance. Les écrans protecteurs du camp Menstragalais diminuèrent
sensiblement en résistance et enfin, les êtres énergétiques malfaisants
surgirent par centaines des murs de la vieille Université puis, se ruèrent
sur les Océaniens. Sylvie et Ange sortirent de l'aéroporteur hôpital pour
se joindre aux télépathes dirigés par Lionel Jackson et Nancy
Matterson, désormais remise de sa lutte contre la corruption Elfique.
Malgré la faiblesse de leurs faisceaux protoniques, les canons de
l'armée de siège continrent les assauts des êtres malfaisants. Depuis la
mémoire centrale du cerveau moléculaire, je remis en fonction tous les
terminaux déconnectés de la capitale et m'en servis pour transférer des
décharges d'énergie négative sur nos ennemis. La force de la riposte
était inattendue. Malgré la provisoire faiblesse de notre technologie
contrariée par les efforts psychiques des démons de la “ Vallée des
Souffres ”, ces derniers refluèrent rapidement. Malheureusement, le
caisson d'hibernation dans lequel je m'étais réfugié, détecta au sein de
mes cellules de graves détériorations dues à mon exposition prolongée
au froid sans protection. Ma femme le réalisa en voyant sur le visioson
du poste de garde depuis lequel elle tirait sur les Elfes, mon image
synthétique se déformer. Je lui donnai alors une explication: " je dois
retourner dans mon corps et le sortir du caisson, si je ne tiens pas à le
perdre, lançais-je. ”
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