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A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

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A l’Occi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Menstraga<strong>les</strong>te</strong><br />

- X -<br />

Le Général <strong>de</strong> l'infanterie alleman<strong>de</strong>, Hans Fiehberg, avait connu <strong>les</strong><br />

horreurs <strong>de</strong> la première Guerre Mondiale. Cette nouvelle offensive<br />

contre le France ne lui avait pas plu. Adolphe Hitler pouvait remercier la<br />

bêtise insondable <strong>de</strong>s capitalistes Français qui avait neutralisé <strong>les</strong><br />

courageux combattants issus <strong>de</strong>s Provinces <strong>de</strong> ce beau pays, plus<br />

sûrement que la suppression <strong>de</strong> leur armement. Cette fois, <strong>les</strong> forces<br />

du troisième Reich étaient arrivées en Normandie à la frontière<br />

magnéto-électronique <strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> Océaniennes. Aucun ordre clair n'avait<br />

été prononcé sur la conduite à tenir au cours <strong>de</strong> l'approche <strong>de</strong> ces<br />

territoires. Hans, responsable militaire <strong>de</strong> cette zone, avait donc un<br />

pouvoir <strong>de</strong> décision total sur la façon d'abor<strong>de</strong>r <strong>les</strong> Océaniens. Lorsque<br />

<strong>les</strong> blindés <strong>de</strong> sa colonne s'étaient présentés sur la route <strong>de</strong><br />

Délhiapolis, le no man's land fleuri que l'on pouvait apercevoir au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> l'aura bleutée <strong>de</strong>s champs protecteurs Menstragalais, s'était hérissé<br />

<strong>de</strong> canons et <strong>de</strong> détecteurs apparemment autonomes. Il avait donc fait<br />

cesser la progression <strong>de</strong> son armée et <strong>de</strong>puis son comman<strong>de</strong> car, il<br />

avait entrepris d'analyser sainement la situation en observant <strong>les</strong><br />

magnifiques machines <strong>de</strong> guerre qui lui barraient le passage. Tout en<br />

fumant un <strong>de</strong>s bons cigares saisis sur un aristocrate Français, soit<br />

disant officier, qui avaient abandonné ses hommes en <strong>les</strong> laissant seuls<br />

face à l'ennemi sans autres armes que <strong>de</strong>s fusils obsolètes à cours <strong>de</strong><br />

cartouches, il quitta sa voiture puis s'avança vers le champ protecteur<br />

Océanien, après avoir ordonné à ces hommes <strong>de</strong> reculer s'il était<br />

attaqué. Le Général put aller jusqu'au pied <strong>de</strong> l'aura bleue. Il appuya<br />

avec sa main <strong>de</strong>ssus, elle avait la consistance <strong>de</strong> l'acier et sa<br />

température se situait autour <strong>de</strong> cinquante <strong>de</strong>grés centigra<strong>de</strong>s. Comme<br />

il ne voulait pas avoir une attitu<strong>de</strong> agressive, il n'essaya pas son Luger<br />

<strong>de</strong>ssus. De toute façon, il était persuadé que même <strong>les</strong> bombes <strong>de</strong><br />

l'aviation seraient impuissantes contre cet écran. Il appela son ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

camp et lui <strong>de</strong>manda <strong>de</strong> s'approcher avec un drapeau blanc. Celui-ci<br />

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