A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
dépassait largement les cent quatre-vingt-dix centimètres. Dans un
Anglais parfait, ce dernier lança: “ vous désirez me rencontrer mon
Général ? Je me présente, je suis John Starson, Gouverneur des
possessions en France de Menstragaleste. Mes deux amis sont le
Général stagiaire Thomas Landson-Anderson et sa future femme,
Sandrine, Colonel stagiaire également, des forestiers spatiaux. Ces
derniers vont me remplacer le temps de finir leurs études. Ils prendront
mon poste lorsque dans deux mois, je partirai gouverner nos colonies
Martiennes. C'est pourquoi je tiens à ce qu'ils participent à la
négociation. ”
- Cela ne pose aucun problème, déclara l'Allemand en essayant
d'effacer son accent.
- Mon ami, fit Starson, je parle mais bafoue les règles élémentaires
de l'hospitalité. Si vous daignez, vous et votre aide de camp,
abandonner vos armes au-delà de l'écran, vous pourrez entrer dans les
limites de notre cité pour aller parler de tout cela devant un bon verre
d'orangeade.
Hans ne se fit pas prier, il retourna vers son commande car et y
abandonna son arsenal portatif, ainsi que celui de son secrétaire. Après
avoir ordonné à son armée de reculer de cinq kilomètres, il revint vers
l'écran Océanien. Dès qu'il fut auprès de lui, une porte se dessina,
offrant un passage haut de trois mètres et large comme la route qui
dans la zone Menstragalaise, était faite d'un gazon verdoyant. L'Officier
et son compagnon entrèrent ainsi à Délhiapolis.
Autour d'une table d'un café du port, les cinq parlementaires
devisaient tous en se régalant d'un jus de fruit glacé.
- Vous savez mon cher Hans, je suis prêt à signer un pacte de
neutralité avec vous, assura le Gouverneur. Mais j'y mettrais quelques
conditions. Vous aurez l'amabilité de faire libérer les soldats originaires
du village Français que vous avez dû traverser en venant ici. Plus
particulièrement, le facteur que vous avez fait prisonnier à Dunkerque.
Vous pourrez démobiliser ces braves hommes facilement, car la France
signera rapidement l'armistice, après avoir été trahie comme elle l'a été.
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