A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
- XIII -
Reck et sa femme depuis Gammapolis, regardaient à travers leurs
écrans de Téléanimovision les abords de Délhiapolis. Toute l'Océanie
suivait en direct, la communication entre les Présidents de la Fédération
et les Gouverneurs des possessions Menstragalaises de France. Le
matin même, le Japon allié de l'Allemagne, avait tenté d'envoyer une
flotte dans les eaux territoriales du Continent Menstragalais. Sans doute
pressées par les nazis, les forces impériales avaient désespérément
voulu créer une diversion sur les rivages de Menstragaleste afin
d'empêcher la baleine du Pacifique d'intervenir en Europe. Leur
agression s'était soldée par une retraite spectaculaire. En effet,
Anderson avait demandé au dernier-né des croiseurs stellaires qui
naviguait sur l'orbite lunaire d'entrer dans l'atmosphère et de survoler
les navires Nippons. En voyant surgir des nuages, le Jefferson-Etna-
Star, un croiseur spatial de huit cents mètres de long, armé de 500
lasers et de 200 canons à antimatière, l'Amiral Japonais commandant la
force d'invasion avait fait demi-tour. Deux heures après cette fuite, il
s'était suicidé.
En France, cinq mille soldats des Sections de Sécurité entouraient
Délhiapolis. Ils étaient appuyés par 200 panzers et 50 stukas qui
bombardaient continuellement mais vainement, le champ protecteur de
la cité. Apprenant la situation Océanienne, les alliés avaient envoyé
leurs représentants du Front de l'Océan Pacifique à Menstragaleste.
Reck et Ange les avaient accueillis ; d'ailleurs ils se trouvaient dans le
poste de commandement de Gammapolis avec les Présidentsde la
Fédération. Le Fléau des Elfes lança au Général Américain qui
observait avec lui les Allemands assiégeant Délhiapolis: “ vous
comprenez bien mon Général que s'ils continuent ainsi à lancer des
bombes, je vais être obligé de les calmer. Ils font tant de poussière, que
même nos écrans ne parviendront pas à la filtrer. ”
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