A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
en évoquant les douceurs dont vous avez comblée ma soeur. Mettez
moi nue ! Prenez mon corps ! Je vous laisse faire ; je n'en peux plus
Reck ! ” Je l'arrêtais d'un geste et lui déclarais: " alors, vous ne voulez
pas que quelqu'un fasse du mal à votre mari et vous étiez prête à le
tromper ici même, avec un de ses ennemis. Je viens de vous montrer
avec quels artifices les Elfes pourraient vous piéger. Donc, ne trouvezvous
pas qu'il est préférable de vous abriter du mal, au-delà des
frontières du District ? ”
- Si bien sûr, admit Suzanne honteuse de son attitude. Cependant
vous venez de déclencher chez moi une réaction que je contrôle très
mal. Je vous en prie, sans trahir mon mari, je voudrais que vous
calmiez cette flamme du désir qui me dévore.
Je devais lui apporter le plaisir sexuel. Une terrible envie de jouir que
je lisais clairement dans ses pensées la rongeait. J'entrepris alors de la
calmer par des caresses et quelques baisers torrides, inspirés parfois
aux hommes et aux femmes liés par l'amitié.
- Vous êtes une très belle femme Suzanne et je vous apprécie
beaucoup. Aussi, je pense savoir quoi faire pour que vous assouvissiez
votre appétit sans réellement tromper William. Ainsi, nous repartirons
sans que cela soit pénible pour vous, assurais-je.
Je m'approchais et me mis à la dévêtir le plus tendrement possible.
L'Anglaise se cabra d'abord puis, elle me regarda avec soumission. Elle
me faisait confiance et acceptait de s'offrir à moi. Sa lourde jupe glissa
bientôt sur ses reins avant de tomber sans bruit sur le sol. Ensuite, les
dessous de dentelles rejoignirent ses autres vêtements. La découverte
d'un corps féminin inconnu était toujours pour moi, une friandise
délectable. Jamais Sylvie n'a perdu son indicible charme à mes yeux
mais devant Lady Genthiams, j'étais bien obligé d'admettre que comme
en mes vertes années, le démon du désir s'emparait de moi. Lorsque
l'intimité de ma compagne fut découverte, je commençais à la caresser
fiévreusement tout en embrassant tendrement la bouche pulpeuse que
me tendait cette beauté. Elle restait debout, fermement campée sur ses
jambes fuselées pour mieux profiter de mes attouchements. Elle
paraissait brûlante ; elle me suppliait d'accélérer le rythme des rondes
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