A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
profondeurs des cavernes et de l'air qui traversait les souterrains,
peuplaient le silence des excavations Mégapolitaines ; nous nous
arrêtâmes pour nous reposer. Suzanne me regardait dans la lumière du
projecteur que j'avais réglé sur la position diffuseur. Elle me dit: “ faut-il
vraiment que vous m'éloigniez de Mégapolis ? Si j'étais restée là-bas,
j'aurais pu vous communiquer les évolutions de la situation de la ville. ”
- Et ainsi vous seriez tombée aux mains des Elfes avant trois
semaines, répondis-je.
- Comment pouvez-vous en être si sûr ; ils n'ont pu rien faire contre
moi depuis que je suis à Mégapolis. Pourquoi cela changerait ?
s'inquiéta-t-elle.
- J'ai sondé vos pensées et j'ai remarqué que vous souffrez de
l'indifférence de Genthiams à votre égard, ces temps-ci, expliquais-je.
Un rien suffirait pour vous faire sombrer dans le mal Suzanne.
- Mais comment, de quel mal parlez-vous ? murmura-t-elle.
- Et bien, supposons que je vous propose de vous faire l'amour ici
même, dans l'ombre de la galerie. Votre soeur a dû vous conter son
initiation. Cela ne manquerait pas de vous plaire si je vous faisais vivre
la même expérience, n'est ce pas ? murmurais-je d'une voix douce que
je voulais tentatrice.
La jeune femme se mit à trembler de tous ses membres. Élisabeth lui
avait certainement fait le récit des tendres déshabillages qu'elle avait
goûtés comme de délicieuses confiseries. Elle avait sans doute insisté
sur l'impression sensuelle laissée par les robes légères et les courts
sous-vêtements, lorsque ceux-ci quittaient la peau et glissaient comme
des plumes sur les bras ou sur les jambes. Bien qu'elle soit Britannique,
la belle petite blonde s'était peut-être ouverte sans aucune hésitation à
sa soeur Suzanne. Elle avait pu lui décrire les caresses que je savais
prodiguer. Comment aurait-elle tu la jouissance apportée par un baiser
soigneusement appliqué sur la partie la plus intime de son corps ?
C'était la seule explication que je parvenais à donner aux réactions de
Lady Genthiams car, elle s'avança vers moi en dégrafant son chemisier
et en gémissant impatiemment: " voilà six mois que j'attends d'être
touchée par un homme. J'ai passé des nuits entières à me masturber
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