A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
bruns de son compagnon et expliqua: " tu n'oublieras pas Sylvie. Elle
hantera à jamais ton esprit. Mais pense à ceux qui vivent avec toi et te
chérissent, Ange, ta fille, ton fils adoptif et moi qui te soigne depuis dixsept
ans et qui adore jouer à te rendre fou de désir par mes caresses.
Ne comptons-nous pas ? ” Il lui sourit, la regarda dans les yeux et lui
posa un baiser sur la joue. L'ombre était passée. Elle s'assit sur les
genoux du Prince la Plaine et lui demanda ?
- Que raconte exactement ton histoire ? explique-moi tout mais ne
t'attarde pas trop sur les passages tristes.
Il avait retrouvé un peu de gaieté et, tout en admirant la peau satinée
de la biologiste, il lui exposa qu'il rédigeait pour les archives de la
" Normandie Tropicale ” ainsi que la section historique du " Collège
Impérial ”, un récit de la Guerre de Mégapolis. Il publierait celui-ci après
l'avoir fait lire à ses compagnons d'arme. Il lui raconta tous les détails
qu'il connaissait sur cette épopée des forces forestières du Général
Landson et des autres combattants qu'il avait côtoyés. Il lui décrivit
l'intervention providentielle des êtres énergétiques bienveillants, celle
des moines Tibétains, aussi les exploits de Sylvie et de Thomas. Sibylle
l'écouta, la tête posée sur le torse de ce dernier et les yeux perdus dans
une étrange rêverie. Vers le soir, lorsqu'un module autonome
domestique vint leur apporter le dîner, le conte s'était terminé quelques
instants plus tôt. La doctoresse proposa au Prince de la Plaine de
dormir amicalement avec lui. Il accepta. Elle aimait tant son ami. Pour
elle, sommeiller près de lui était un plaisir si simple.
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