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A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

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A l’Occi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Menstraga<strong>les</strong>te</strong><br />

obéit instantanément, sans discuter. Le Général espérait que <strong>les</strong><br />

Océaniens l'accueilleraient <strong>de</strong>rrière leurs lignes et qu'il obtiendrait <strong>de</strong><br />

leur responsable, un pacte <strong>de</strong> neutralité. Dans le régiment qu'il avait fait<br />

prisonnier près <strong>de</strong> Dunkerque, il avait connu un sergent Français, un<br />

ru<strong>de</strong> gaillard <strong>de</strong> la région Norman<strong>de</strong> qui exerçait le métier <strong>de</strong> facteur<br />

dans un village non loin <strong>de</strong> Délhiapolis. Ce <strong>de</strong>rnier entretenait <strong>de</strong>s<br />

relations amica<strong>les</strong> avec le Général Starson <strong>de</strong>s forces Menstragalaises<br />

qui, semblait-il, était aussi le Gouverneur <strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> Océaniennes <strong>de</strong><br />

France. Le sergent, à la gran<strong>de</strong> admiration <strong>de</strong> Hans, avait refusé <strong>de</strong><br />

communiquer <strong>de</strong>s renseignements militaires sur ses amis, il s'était<br />

contenté <strong>de</strong> conseiller à l'officier Allemand <strong>de</strong> ne pas agresser <strong>les</strong><br />

habitants <strong>de</strong> Délhiapolis s'il tenait à la vie. Fiehberg, très sage, avait<br />

<strong>de</strong>mandé un traitement <strong>de</strong> faveur pour le facteur puis, il avait décidé <strong>de</strong><br />

tenir compte <strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, tout en marchant sur Fécamp.<br />

Les Capitalistes Français avaient pris une <strong>de</strong>s plus belle raclée <strong>de</strong><br />

leur histoire, mais le peuple <strong>de</strong> ce pays n'était pas vaincu. Les Bretons<br />

Teigneux, <strong>les</strong> Picards infatigab<strong>les</strong>, <strong>les</strong> Méditerranéens sanguins et <strong>les</strong><br />

Parisiens solidaires <strong>de</strong>s années quarante représentaient <strong>de</strong> valeureux<br />

guerriers avec qui il fallait compter. Hans le savait, il <strong>les</strong> avait combattus<br />

<strong>de</strong> 1914 à 1918. Il ne <strong>les</strong> méprisait pas, loin <strong>de</strong> lui était cette pensée ;<br />

aussi, il avait <strong>de</strong> bonnes raisons pour prendre en considération<br />

l'admiration craintive du facteur Normand pour <strong>les</strong> Menstragalais. Il<br />

agita donc son drapeau, tout en réclamant à haute voix, en Anglais, une<br />

entrevue. Quelques minutes plus tard, une magnétomobile <strong>de</strong> combat<br />

s'approcha <strong>de</strong> la frontière et s'arrêta à petite distance <strong>de</strong>rrière l'écran.<br />

Deux hommes et une femme en <strong>de</strong>scendirent. Il remarqua le physique<br />

impressionnant <strong>de</strong> l'un d'eux. C'était un jeune homme qui <strong>de</strong>vait<br />

mesurer plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres vingt <strong>de</strong> haut et pesé pas loin <strong>de</strong> cent<br />

quatre-vingts kilos, son uniforme était distendu par une musculature<br />

formidable. Hans pensa: “ que dirait <strong>les</strong> imbéci<strong>les</strong>, fanatiques <strong>de</strong> la race<br />

supérieure, s'ils voyaient ce titan. ” La jeune fille tenait par le bras,<br />

l'hercule. Elle était brune et possédait un superbe physique <strong>de</strong> félin prêt<br />

à bondir. Le troisième personnage avait <strong>les</strong> cheveux noirs et <strong>les</strong> yeux<br />

bleus, il n'était pas gigantesque comme son compagnon, mais<br />

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