A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
canon. Nous considérerons donc, que les navires étrangers passant
sous le tir de nos batteries côtières, sont des ennemis.
- Tant pis pour eux, soupira Thomas.
John et Suzanne approuvèrent d'un signe de tête le gigantesque
Général qui s'éclipsa pour gagner la salle des radars et donner de
nouveaux ordres aux opérateurs. Une fois de plus, les Européens
avaient prouvé leur stupidité et leur inconscience. La destruction des
baleines était un crime ignoble et aucun bénéfice n'était à retirer d'un tel
acte. Landson et moi-même étions décidés à écraser les Atila libéraux
pour préserver l'équilibre du Continent. Les canons à plasma érigeaient
le long des plages de la contrée australe, un haut rempart d'acier
brillant qui était resté silencieux jusqu'à ce jour. Bientôt, ce mur de feu
cracherait des milliards d'électrons volts sur les assassins de la paix et
du bonheur. Ainsi, nous détruisîmes tous les baleiniers qui chassaient
dans nos eaux. Chacune des heures qui suivirent les ordres de
Landson, les réflecteurs d'énergie employés pour accumuler et
renvoyer vers les cibles les coups de notre artillerie, s'envolèrent pour
gagner l'horizon. Les tirs lancés vers le ciel retombèrent sur les bateaux
Européens comme la main vengeresse du Seigneur. Les correcteurs de
trajectoire, maintenus au-dessus de nos ennemis grâce à l'antigravité,
nous donnaient une telle précision dans nos opérations de visée, que
nous connûmes une réussite totale durant la bataille de la Baie. Des
milliers de tonnes d'acier furent vaporisées à la surface du Pacifique en
moins d'une semaine, au grand désespoir des Européens de Mégapolis
et de leurs alliés du monde entier. Rapidement, les tentatives
d'abattage de cétacés furent abandonnées. Notre blocus de Mégapolis
fut pourtant renforcé par nos sous-marins et nos cuirassés
submersibles, le plus puissant de tous vint spécialement de Délhiapolis
et fit fuir la 7 ème flotte Américaine, qui tenta de s'ingérer dans ce
combat.
Nous allions devoir surveiller de plus en plus les activités Elfiques
car, si leurs alliés matériels échouaient, ces derniers ne tarderaient pas
à agir eux-mêmes. Cependant, Everett et moi restions perplexes. Nous
nous demandions les raisons qui poussaient ces êtres à conquérir notre
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