A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
La mécanicienne effaça alors d'un baiser, le nectar féminin qui s'était
répandu autour de la bouche de son cavalier. Puis, elle fila dans le
cabinet de toilette, afin de récupérer sous une pluie tiède. Pendant ce
temps, Anderson se déshabillait afin de la rejoindre. Elle essaya
d'estimer le niveau d'excitation que ce dernier avait atteint. Elle devait le
maîtriser, tout en lui apportant le plaisir qu'il méritait. Comme il était
encore adolescent, il pourrait la satisfaire plusieurs fois après le premier
orgasme qu'il connaîtrait. Elle décida donc de lui procurer les mêmes
délices que ceux qu'il lui venait de lui prodiguer généreusement. Quand
il entra sous la douche, il était encore plus beau qu'elle ne l'avait
imaginé. Ce Prince de la Plaine était un Landson en miniature. Son
torse était assez vaste pour qu'elle puisse s'y endormir comme elle
l'aurait fait sur un doux matelas de plumes soyeuses. Chaque parcelle
de la peau d'Anderson était tendue par un muscle énergique et
magnifiquement développé. Elle le parcourut du regard et s'arrêta sur le
membre viril qui se dressait jusqu'au niveau du nombril. La hampe
n'était pas démesurée, mais, sa solide constitution surprenait Ladyson.
Elle s'en saisit aussitôt avec douceur, la caressa, puis tout en
s'agenouillant sensuellement, elle l'engloutit dans sa bouche. Elle flatta
Reck durant une demi-heure. Le corps du garçon s'était tellement
contracté, qu'il était devenu aussi consistant que du granit. Mais
l'adolescent, malgré toute la douceur de sa partenaire, résistait aux
vagues de plaisir. A chaque nouvelle succion, il gémissait et ses doigts
qui couraient dans les beaux cheveux de la jeune femme, se crispaient.
Cependant, il n'éjaculait pas. Il se gorgeait de plaisir, il l'accumulait,
pour ne s'en libérer qu'au moment d'un orgasme retardé le plus
possible. Sylvie, surexcitée, cessa momentanément ses caresses pour
dire: " allons, ne te retiens plus ; je ne suis pas en train de te préparer,
j'ai bien l'intention de te faire jouir. ”
- C'est vrai ? Tu ne veux pas que je tienne encore un peu ? murmura
le technicien.
Elle ne lui répondit pas, mais elle recommença à dévorer avidement
la virilité de son amant. Tout en s'appliquant dans l'accomplissement de
la tâche qu'elle s'était donnée, elle évoquait la joie qu'elle aurait retirée
Page : 56