A l'Occident de Menstragaleste, 1980 - les Romans de Guy RICHART

A l’Occident de Menstragaleste
liaison intime, dictée par l'amitié que je te porte, je ne pourrais pas aller
jusqu'au bout. ”
- Mais pourquoi ? s'étonna l'adolescente. Nous sommes à
Menstragaleste. Tout est possible. Tu peux me faire l'amour toute la
nuit, sans trahir celle que tu aimes.
- Ton père m'a fait confiance, expliqua Reck. Je te ramènerai intacte
à Katmandu. Si tu te laissais aller maintenant, tu ne trouverais plus
jamais de fiancé en Angleterre et ta réputation serait pour toujours
ternie.
- Alors soit, souffla la jeune fille, mais es-tu certain de ne pas pouvoir
me donner de plaisir sans abîmer ma virginité ? apprends-moi l'amour
Reck. Je veux savoir pourquoi je suis heureuse de dormir près de toi,
ce soir. Je veux comprendre les raisons qui font briller tes yeux lorsque
tu penses à Sylvie ou bien que tu rentres dans ma chambre, le matin.
- Je suis en mesure de te donner tout ce que tu me réclames sans
toucher à ton innocence, murmura l'Océanien.
Élisabeth repoussa doucement le drap et s'offrit sans hésiter, au
regard de son ami. Celui-ci comprit aisément l'invitation. Le corps de la
petite blonde était d'une beauté inouïe. Le Prince de la Plaine décida
alors d'apprendre à sa compagne la jouissance. Il lui demanda: " est-ce
que tu t'es déjà caressée ma puce ? ”
- Non, mais je voudrais savoir le faire sans que cela soit obscène,
avoua la Britannique.
- Laisse-moi te guider, dit Anderson.
Il prit la main de la jeune fille puis, l'amena jusqu'au joli sexe blond.
Tout en lui décrivant délicatement, avec un langage soigné, ce qu'elle
devait faire, Reck la conduisit vers l'orgasme. Elle avait oublié tous ses
interdits car, elle se masturba sans honte. Elle jouit merveilleusement.
Les yeux fermés, les lèvres pulpeuses entrouvertes sur de belles
petites dents blanches, l'Anglaise gémit avec spontanéité en ressentant
le plaisir. Elle recommença plusieurs fois, tant l'expérience était
agréable grâce à son initiateur. Élisabeth avait eu toute sa sensualité
refoulée par son éducation. Pourtant, elle avait parfois parlé des
Page : 95