Programme congres - Pierre TAP
Programme congres - Pierre TAP
Programme congres - Pierre TAP
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Sport et santé<br />
Fabien Legrand (UFR S<strong>TAP</strong>S, Université de Reims), Jean Philippe Heuze (UFR S<strong>TAP</strong>S Université de<br />
Reims)<br />
Réduction de la symptomatologie dépressive par le perfectionnement de la condition physique<br />
aérobie et un renforcement de la cohésion sociale auprès d'adhérents à un club de remise en forme :<br />
une étude randomisée.<br />
Contact : fabien.legrand@univ-reims.fr<br />
Objectifs : Ce travail a pour objectif de mesurer les effets d'un programme d'exercices d'endurance contrôlé<br />
(en durée et en intensité) sur la symptomatologie dépressive d'adhérents à un club de remise en forme. Par<br />
ailleurs, nous souhaitons savoir si l'association d'objectifs collectifs visant au renforcement de la cohésion<br />
sociale pourrait "augmenter" les effets bénéfiques de l'exercice physique. Méthode : Population : sur 94<br />
échelles de dépression distribuées (CES-D), vingt deux participants ont été suspectés de dépression au<br />
sens clinique du terme (scores ≥17 chez les hommes et ≥23 chez les femmes). Nous les avons randomisés<br />
en trois groupes. Protocole : les participants du groupe 1 (G1 ; n=7) doivent participer à 3 séances<br />
hebdomadaires d'endurance pendant 20 minutes et sur une durée totale de 8 semaines consécutives. Les<br />
participants du groupe 2 (G2 ; n=7) réalisent la même tâche que ceux du groupe 1. Ils doivent par ailleurs<br />
porter un maillot identique (avec les logos du centre de remise en forme et de l'université de Reims) et<br />
réussir à atteindre un objectif collectif sur la durée totale du programme (perdre 10kg). Enfin, les participants<br />
du groupe 3 (G3 ; n=8) maintiennent leur régime d'activité habituel pendant ces 8 semaines (groupe témoin).<br />
Mesures : les participants des trois groupes complètent l'inventaire de dépression de Beck (BDI-II, Beck et<br />
al., 1996) ainsi que l'échelle de cohésion sociale du Group Environment Questionnaire (GEQ, Carron,<br />
Widmeyer et Brawley, 1985) juste avant le début du programme (S0), au milieu du programme (S4), à la fin<br />
du programme (S8) et 2 semaines après la fin du programme (S10) Résultats et Discussion : Recueil des<br />
données en cours. BIBLIOGRAPHIE : Beck, A. T., Steer, R. A., & Brown, G. K. (1996). Inventaire de<br />
Dépression de Beck-II. Paris : Editions du Centre de Psychologie Appliquée. Carron, A.V., Widmeyer, W.N.,<br />
& Brawley, L.R. (1985). The development of an instrument to assess cohesion in sport teams: The Group<br />
Environment Questionnaire. Journal of Sport Psychology,7, 244-266.<br />
Nicolas Cazenave (Centre de recherche en science du sport, Université Paris XI), Gérard Lefort (American<br />
Memorial Hospital, CHU de Reims)<br />
L’activité physique et sportive et l’estime de soi chez les adolescents handicapés : le cas de la<br />
pathologie du pied-bot<br />
Contact : ncazenave@yahoo.fr<br />
Des programmes sportifs de (ré)adaptation sont utilisés pour aider physiquement les personnes<br />
handicapées. Mais au delà de ce travail de connaissance de soi sur le plan purement fonctionnel, l’activité<br />
physique sportive et/ou de loisir peut servir de soutien psychologique en augmentant considérablement<br />
l’estime de soi (Fox, 2000). L’estime de soi est un construit sociopsychologique qui permet d’évaluer les<br />
conduites des individus et la perception de leur propre valeur (Rosenberg, 1979). Chez les adolescents c’est<br />
un problème prédominant (Guillon & Crocq, 2004), et, il l’est encore plus lorsqu’ils présentent un handicap,<br />
même mineur : nous avons axé notre recherche sur une population d’adolescents ayant un pied-bot ; cette<br />
pathologie courante est considérée par le sens commun comme un handicap ce qui ne favorise pas<br />
l’intégration psychosociale de ces personnes. En effet, selon Williams (1994), bien que la plus part des «<br />
handicapés » acceptent leur condition, ils sont souvent perçus par les « valides » comme une minorité<br />
désavantagée et font l’objet de généralisations et de stéréotypes. Ces stigmatisations renforcent les<br />
sentiments d’incapacités et de différences sur le plan de la santé physique et psychologique. Or, la<br />
perception du corps joue un rôle important dans la construction de l'estime de soi (Bruchon-Schweitzer,<br />
1990). C’est ce que Rosenberg et Pearlin (1978) appellent « l’évaluation ou l’appréciation miroir » de ses<br />
propres valeurs. Ainsi, plus la perception de son corps sera positive, plus le bien-être sera élevé (Bandura,<br />
1982), et les rapports à autrui facilités (Harter, 1999). Et inversement, plus le niveau d’estime de soi sera<br />
faible et plus d’autres dimensions auto-évaluatives telles que la valeur physique et les compétences<br />
physiques en seront affectées. Notre étude cherche à savoir si la pratique d’une activité physique sportive<br />
et/ou de loisir a une réelle influence positive sur l’estime de soi chez les adolescents atteints d’un handicap.<br />
Afin d’évaluer l’estime de soi globale et celle du domaine physique, nous avons utilisé l’échelle de<br />
Rosenberg (RSES, 1965) ainsi que l’Inventaire du Soi Physique (ISP : Ninot, Delignières, & Fortes, 2000).<br />
14