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Programme congres - Pierre TAP

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compte la « dimension genrée » des relations de soins peut et doit favoriser « l’alliance thérapeutique » (Dany,<br />

Cannone, Dudoit & Favre, 2005). * Cette recherche a été financée par l’Agence Nationale d’Accréditation et<br />

d’Evaluation en Santé (ANAES).<br />

3. Florence Cousson-Gélie (Université Victor Segalen Bordeaux 2), Marilou Bruchon-Schweitzer (Université<br />

Victor Segalen Bordeaux 2), Jean Marie Dilhuydy (Institut Bergonié), Loréna Matthey (Université Victor<br />

Segalen Bordeaux 2)<br />

Les facteurs psychologiques prédisent-ils la survie de patientes 9 ans après un diagnostic de cancer du<br />

sein ?<br />

Contact : Florence.gelie@u-bordeaux.fr<br />

Introduction : Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études ont été entreprises pour déterminer l’impact de<br />

certains facteurs psychologiques sur la durée de survie de patientes atteintes d’un cancer du sein. Toutefois, ce<br />

lien est toujours très controversé. Objectif : Vérifier l’existence éventuelle de ce lien auprès de patientes atteintes<br />

d’un premier cancer du sein. Patients et méthode : Notre population est constituée de 75 patientes atteintes d’un<br />

premier cancer du sein de stade II ou III, âgées de 30 à 70 ans et traitées par une chimiothérapie d’induction. Elles<br />

ont été suivies pendant neuf ans, à partir du moment où le cancer a été diagnostiqué. Les patientes ont été<br />

rencontrées deux fois : - avant la confirmation du diagnostic, les variables sociodémographiques, médicales, divers<br />

antécédents médicaux et psychologiques ainsi que des traits de personnalité ont été évalués (anxiété-trait avec le<br />

STAI de Spielberger, 1983, image du corps avec le QIC de Bruchon-Schweitzer, 1981) - trois semaines après<br />

l’annonce du diagnostic, les stratégies de coping (W.C.C.-R de Cousson et al., 1996), le stress perçu (PSS de<br />

Cohen et Williamson, 1983), le contrôle perçu (CLCS de Pruyn et al., 1988), le soutien social perçu (SSQ de<br />

Sarason, 1983) et l’anxiété état ont été évalués. Les données concernant la durée de survie sans récidive et<br />

l’évolution de la maladie ont été recueillies neuf après le premier entretien. Résultats : 24% des patientes sont<br />

décédées des suites de leur cancer et 36% n’ont développé aucune récidive depuis le diagnostic. Les analyses de<br />

régression multiple font apparaître qu’un âge avancé, l’expression de problèmes psychologiques antérieurs au<br />

diagnostic, une image favorable de son corps, l’envahissement des ganglions sus-claviculaires au moment du<br />

diagnostic, le sentiment de ne pas pouvoir contrôler l’évolution de la maladie et l’insatisfaction perçue du soutien<br />

social prédit une évolution favorable de la maladie. Aucune relation n’a été mise en évidence entre les stratégies<br />

de coping, l’anxiété trait et état, le stress perçu et la survie des patientes. Conclusion : Cette étude montre que<br />

certains facteurs psychologiques prédisent la survie de ces patientes atteintes d’un premier cancer du sein,<br />

notamment le fait d’exprimer des émotions négatives (problèmes anxieux ou dépressifs) et une insatisfaction du<br />

soutien social qui semble jouer un rôle protecteur.<br />

4. Carole Fantini (Université de Provence. Aix Marseille I. Laboratoire PSYCLE), Jean Louis Pedinielli<br />

(Université de Provence. Aix Marseille I. Laboratoire PSYCLE), Sylvie Manouvrier-Hanu (Hopital Jeanne de<br />

Flandres. CHRU. Service de génétique clinique. LILLE)<br />

Effets de la variabilité des processus de coping et de l’annonce du statut génétique sur l’ajustement<br />

émotionnel, de sujets à risque de cancers colorectaux héréditaires<br />

Contact : cfantini@wanadoo.fr<br />

L’identification des gènes responsables de certains cancers héréditaires a rendu l’usage des tests génétiques plus<br />

accessibles aux familles à risques. Ces pratiques médicales interpellent à plus d’un titre quant aux implications<br />

psychopathologiques des différentes étapes inhérentes au dépistage génétique. Ces dernières, compte tenu de<br />

leur caractère de moins en moins ambiguë, sollicitent différemment les individus qui s’y soumettent, l’annonce du<br />

statut génétique levant toute incertitude, à quelques exceptions près. Nous avons donc étudié l’évolution des<br />

processus d’ajustement (Ways of Coping Checklist) et les conséquences psychopathologiques (STAI-Y, CES-D)<br />

de l’annonce du statut génétique, dans une population de sujets (N=42) participant au diagnostique génétique des<br />

cancers colorectaux héréditaires. Les analyses de variance, calculées sur des plans à mesures répétés, mettent<br />

en évidence une variabilité temporelle des différents processus de coping (centré sur le problème, centré sur<br />

l’émotion et centré sur la recherche de soutien social), allant dans le sens des conceptions transactionnelles des<br />

situations stressantes. Plus que le statut génétique, c’est l’importance du recours aux stratégies centrées sur<br />

l’émotion, tout au long du protocole, qui différencie les sujets dont l’ajustement émotionnel est défaillant.<br />

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