Programme congres - Pierre TAP
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6D. Qualité de vie<br />
1. René Bobet (Institut de Psychologie, Université Paris V), Julie Charvet (étudiante EPP), Anne-Sophie<br />
Sallé (étudiante EPP), Ayman Aboulabdeh (Neuropédiatre Melun), Thibaut (Pédiatre Melun)<br />
La qualité de vie subjective des parents d'un enfant épileptique ou diabétique<br />
Contact : rene.bobet@univ-paris5.fr<br />
La prise en compte de la qualité de vie des patients souffrant d’une maladie chronique est un enjeu majeur de<br />
santé publique. Elle est primordiale lorsqu’il s’agit d’un enfant. Peu de recherches systématisées ont envisagé<br />
l’évaluation de la qualité de vie subjective des parents d’un enfant souffrant d’une maladie chronique. L’intérêt est<br />
récent en France par rapport aux pays anglo-saxons ou nordiques où les cliniciens et les chercheurs disposent de<br />
nombreuses échelles génériques et/ou spécifiques pour évaluer la qualité de vie des patients chroniques. Cette<br />
recherche clinique s’intéresse à la perception subjective de la qualité de vie par les parents d’un enfant épileptique<br />
(épilepsie idiopathique bénigne), ou diabétique (DID). Un entretien de recherche approfondi est réalisé avec<br />
chacun des parents participant à la recherche (15 couples d’un enfant épileptique ; 10 couples d’un enfant DID).<br />
L’entretien porte sur l’histoire de la maladie de l’enfant et sur l’incidence de l’apparition d’une maladie chronique<br />
sur la qualité de vie de la famille. Les entretiens enregistrés et retranscrits sont soumis à une analyse de contenu<br />
thématique et à une analyse de discours informatisée (logiciel Tropes). L’exposé se propose de présenter les<br />
premiers résultats de cette recherche.. Des problématiques similaires peuvent être dégagées : l’apparition de la<br />
maladie est vécue par la famille comme une véritable rupture; elle est source d’inquiétude du fait de la prise de<br />
conscience de la chronicité de la maladie. Le vécu de la temporalité présente aussi certaines similitudes : maladie<br />
cachée, invisible, évoluant par crises dans l’épilepsie, crainte des malaises hypo ou hyperglycémiques dans le<br />
DID. Les contraintes alimentaires quotidiennes et la surveillance impliquée par le traitement dans le DID, la<br />
vigilance accrue, voire l’interdiction de certaines activités dans l’épilepsie et la prise quotidienne d’un traitement,<br />
présentifient la maladie aux yeux de l’enfant et de sa famille, altérant la qualité de vie et les relations familiales.<br />
Ces problématiques prennent aussi une tonalité subjective et psychosociale différente : une certaine stigmatisation<br />
reste liée à l’épilepsie par rapport au DID, des possibilités d’étayage par l’éducation à la maladie sont plus<br />
manifestes dans le DID.<br />
2. Marie-Chantal Hell (Université Paul-Verlaine de Metz), Laetitia Godefroy (Université Paul-Verlaine de<br />
Metz), Elise Marchetti (Université Paul-Verlaine de Metz), Dr Souris (Centre Félix Maréchal Metz), Dr Ross<br />
(Centre Saint Luc Abrezschviller), Elisabeth Spitz, (Univerzsité de Metz)<br />
Qualité de vie des patients en réadaptation cardiaque - Effets des facteurs psychosociaux et des stratégies<br />
d’ajustement à la maladie<br />
Contact : marie-chantal.hell@wanadoo.fr<br />
Objectif : Comprendre les rôles de facteurs psychosociaux sur la qualité de vie des patients lors de la réadaptation<br />
cardiaque. Méthode : Population : 124 patients souffrants de cardiopathies ischémiques, soumis à un programme<br />
de réadaptation cardiaque au Centre Félix Maréchal de Metz, ainsi T1qu’au Centre Saint Luc d’Abreschviller.<br />
Les patients sont évalués à: Echelle T2 (6 mois après). Evaluations : (pendant la réadaptation cardiaque)<br />
Evaluation de lad’anxiété-dépression (HAD) de Zigmond et Snaith (1985) Questionnaire de<br />
soutienpersonnalité de type D (DS-14) de Denollet (1996) Questionnaire d’auto-efficacité généralisée desocial<br />
(SSR) de Sarason (1983) Echelle de coping spécifique aux patients coronariens (CQCP)Schwarzer (1993)<br />
Questionnaire de qualité de vie après infarctus du myocardede Maës (1998) (QLMI) de Hillers (1994) Résultats :<br />
1. Au temps T1 : L’auto-efficacité et un soutien social satisfaisant, favorisent l’adoption de stratégies d’adaptation<br />
centrées sur l’optimisme et l’évitement. Concernant le coping centré sur le problème, seule l’auto-efficacité y<br />
participerait. Les stratégies les plus adaptées sont le coping centré sur le problème, l’optimisme et le coping<br />
évitant. Par contre, le type D apparaît comme un facteur pathogène, en inhibant les stratégies d’adaptation<br />
protectrices, et en renforçant l’anxiété et la dépression. Evolution entre T1 et T2 Les scores d’anxiété et de<br />
dépression sont identiques pendant la réadaptation cardiaque et 6 mois après. Il semblerait que les patients aient<br />
moins de stratégies de recherche de soutien social à T2. La confiance en soi est améliorée, par contre, la<br />
perception du fonctionnement social est moindre. Conclusions : Les résultats montrent qu’une symptomatologie<br />
anxio-dépressive et une personnalité de type D sont des facteurs de risque d’une qualité de vie moindre. L’autoefficacité<br />
et la satisfaction du soutien social auraient un rôle protecteur en renforçant les stratégies d’adaptation<br />
centrées sur le problème, l’évitement et l’optimisme. Lesquelles favoriseraient une meilleure qualité de vie en<br />
réduisant l’anxiété et la dépression des patients. Perspectives : Une étude longitudinale est en cours, avec une<br />
évaluation: T1: pendant la réadaptation cardiaque, T2: 6 mois après et T3: 1 an après la réadaptation cardiaque.<br />
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