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Programme congres - Pierre TAP

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Véronique Christophe (UPRES Temps, Emotion et Cognition, Université Charles de Gaulle - Lille 3),<br />

Marjolaine Corbeil (UPRES Temps, Emotion et Cognition, Université Charles de Gaulle - Lille 3), Sylvie<br />

Leroy (UPRES Temps, Emotion et Cognition, Université Charles de Gaulle - Lille 3), JJH Laffitte (Service<br />

de Pneumologie et d’Oncologie Thoracique - Hôpital Calmette – CHRU de Lille), Valérie Vanghent (Service<br />

de Pneumologie et d’Oncologie Thoracique - Hôpital Calmette – CHRU de Lille), CH Marquette (Service de<br />

Pneumologie et d’Oncologie Thoracique - Hôpital Calmette – CHRU de Lille), Jean Louis Nandrino<br />

(UPRES Temps, Emotion et Cognition, Université Charles de Gaulle - Lille 3)<br />

Que pense la famille de la prise en charge relationnelle et émotionnelle de ses proches ? : Étude<br />

pilote en oncologie thoracique<br />

Contact : veronique.christophe@univ-lille3.fr<br />

Les tâches et fonctions des différents corps de métiers de soignants au sein d’un service hospitalier sont<br />

officiellement régies par des décrets d’application. Même si elles ne font pas réellement partie de leur «<br />

portefeuille de compétences » officiel, les soignants mettent quotidiennement en œuvre des compétences<br />

de prise en charge émotionnelle et relationnelle (Morasz, 2002). Trois acteurs principaux composent le<br />

système de soins : les soignants, les patients et leur famille (Razavi & Delvaux, 2002 ; Grunfeld, Coyle & al.,<br />

2004). Nous nous sommes intéressés aux représentations et perceptions sociales de l’entourage familial<br />

concernant les aspects relationnels et émotionnels de la prise en charge des patients. Dix-neuf référents<br />

familiaux ou sociaux – désignés par le patient et avec son consentement - ont accepté de participer à des<br />

entretiens semi-directifs relatifs à la prise en charge émotionnelle et relationnelle de leur proche réalisée par<br />

les différents corps de métiers d’un service d’oncologie thoracique. L’analyse qualitative et quantitative des<br />

données textuelles a été effectuée avec le logiciel « Sphinx Lexica » afin de regrouper les différentes<br />

réponses comportementales émises, sous un ensemble de catégories représentatives. Les thèmes<br />

essentiellement abordés par les membres des familles concernaient le support social émotionnel,<br />

instrumental et informatif, la perception sociale en termes de traits et jugements de personnalité des<br />

différents corps de métiers. Alors que l’étude ne portait pas sur leur propre vécu émotionnel, les résultats<br />

mettent en évidence de manière prégnante diverses catégories relatives à leur propre souffrance face à la<br />

maladie de leur proche, ainsi qu’aux stratégies d’adaptation utilisées pour y faire face. L’analyse<br />

comparative des différentes catégories de soignants – médecins, infirmières, aides-soignantes – révèle de<br />

nettes variations selon les dimensions abordées : les critères émotionnels et relationnels seraient davantage<br />

perçus et rapportés pour les infirmières et aides-soignantes (non différenciées par ailleurs) que pour les<br />

médecins représentés de manière prépondérante par le support social informatif. Ces premiers résultats<br />

semblent confirmer les représentations sociales et stéréotypées des rôles sociaux et professionnels des<br />

soignants. Des données complémentaires sont en cours de traitement pour comparer les perceptions des<br />

soignants et des patients sur cette prise en charge relationnelle spécifique.<br />

Véronique Giraud (Université de Bordeaux 2), Marilou Bruchon-Schweitzer (Université de Bordeaux 2),<br />

Alain Ravaud (Service d'Oncologie Médicale, Hôpital Saint André, CHU Bordeaux)<br />

Etude des effets dépressogènes des immunothérapies chez des patients atteints de cancers du rein<br />

métastatiques.<br />

Contact : veronique.giraud@etud.u-bordeaux2.fr<br />

OBJECTIFS : De par leur action immunomodulatrice, les cytokines sont utilisées à des fins thérapeutiques<br />

pour le traitement des cancers. Ces traitements s’accompagnent fréquemment d’effets secondaires qui<br />

peuvent affecter la qualité de vie du patient. Les complications psychologiques et psychiatriques qui<br />

s’installent durant le traitement sont en partie mal connues et restent imprévisibles. Le principal objectif de<br />

cette étude a été d’étudier les effets dépressogènes des traitements par immunothérapie et de préciser si<br />

ces effets dépressogènes sont spécifiques aux traitements par immunothérapie versus hormonothérapie.<br />

METHODE ET PATIENTS : 66 patients traités par cytokines (IL-2 et/ou IFN-alpha) et 12 patients traités par<br />

hormonothérapie (Médroxyprogestérone) comme bras de référence ont été inclus dans cette étude. La<br />

symptomatologie dépressive des patients a été évaluée par la MADRS, à J1 (premier jour de traitement), J5,<br />

J14, J28 et au 2ème mois de traitement. RESULTATS : Les analyses de Variance sur Mesures Répétées<br />

(ANOVA) montrent que les patients traités par IL-2+IFN-alpha, développent une symptomatologie<br />

dépressive, notamment à partir du 14è jour de traitement (Graphique) et à J28 pour les patients traités par<br />

IFN-alpha (9 MUI) ou IL-2. On ne peut pas parler de symptomatologie dépressive pour les patients recevant<br />

une hormonothérapie. De plus les traitements par immunothérapie produisent des effets émotionnels<br />

différents selon les cytokines administrées. CONCLUSION : Nous avons donc démontré qu’il existe bien un<br />

effet dépressogène spécifique des cytokines administrées. Les patients traités par hormonothérapie ne sont<br />

pas spécifiquement déprimés. Le pic de la symptomatologie dépressive (MADRS) est plus précoce lors de<br />

l’association des cytokines en comparaison des traitements par IL-2 ou INF alpha administré en<br />

monothérapie. La symptomatologie dépressive s’accentue avec le temps puis semble se stabiliser. Nous<br />

remercions la Fondation de France et la Ligue Nationale Lutte Contre le Cancer.<br />

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