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Programme congres - Pierre TAP

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Estime de soi, coping et adaptation à la maladie<br />

Anna Brytek (Université de Metz et Université de Katowice, Pologne), Elisabeth Spitz (Université de<br />

Metz), Magali Vaillant (Université de Metz )<br />

Stratégies de coping et estime de soi chez les personnes obèses<br />

Contact : brytek@sha.univ-metz.fr<br />

Introduction : Depuis plusieurs années, on relève une augmentation importante de la prévalence de<br />

l’obésité. On peut la considérer comme une pathologie nutritionnelle car elle risque de mettre en danger<br />

l’équilibre du bien-être somatique, psychologique et social de l’individu. Dans cette recherche nous abordons<br />

la problématique du concept de soi et du coping des patientes obèses dans deux pays distincts: la Pologne<br />

et la France. Méthodologie: Notre recherche a été effectuée, d’une part, au Laboratoire de Pathophysiologie<br />

de l’Académie Médicale de Katowice (Pologne), et d’autre part, elle était réalisée dans un Centre médicodiététique<br />

« l’Alumnat » de Scy-Chazelles (France). La population totale représente 121 femmes.<br />

L’échantillon regroupe 61 femmes obèses (30 Polonaises et 31 Françaises) et 60 femmes saines (30<br />

Polonaises et 30 Françaises). Dans notre recherche, nous avons utilisé le Self-Esteem Inventory de<br />

Coopersmith (1984) et le Brief COPE de Carver (1989). Résultats: L'estime de soi chez les obèses<br />

polonaises et françaises est plus faible que chez les sujets de poids normal, dans trois domaines pour les<br />

polonaises: l’estime de soi générale (M=12,65, écart-type:±4,55), sociale (M=4,79; écart-type:±1,65) et<br />

familiale (M=4,3; écart-type:±2,47) et dans tous les domaines pour les françaises: l’estime de soi générale<br />

(M=17,39; écart-type: ±4,20), professionnelle (M=6,16; écart-type:±1,48), familiale (M=5,10; écarttype:±2,00)<br />

et sociale (M=6,00; écart-type:±1,52). De plus, dans toutes les sous-échelles de la S.E.I les<br />

Polonaises en surpoids obtiennent de scores plus faibles que les Françaises en surpoids. Par contre, nous<br />

n’observons aucune différence significative des moyennes à l’échelle de désirabilité sociale de la S.E.I entre<br />

les obèses polonaises et françaises. Les obèses polonaises utilisent significativement plus le coping actif, le<br />

blâme, le déni, le désengagement comportemental et la réinterprétation positive que les obèses françaises.<br />

Discussion: Les personnes souffrant d’obésité présentent une faible estime de soi et moins de stratégies de<br />

coping fonctionnelles. La consommation excessive de nourriture peut être ainsi considérée comme une<br />

stratégie peu fonctionnelle face au stress.<br />

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