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Programme congres - Pierre TAP

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5C. Problématiques sociales de la santé et éducation à la santé<br />

1. Noëlle Giraud-Lidvan (Laboratoire de Psychologie Sociale, Université Paris René Descartes)<br />

Problèmes de communication entre soignants et familles de patients en soins palliatifs : enjeux internes,<br />

enjeux politiques<br />

Contact : noelle.lidvan@univ-paris5.fr<br />

La recherche présentée ici (soutenue par la Fondation de France) visait à analyser les difficultés de communication<br />

surgissant entre les familles de patients et les soignants dans le contexte des soins palliatifs, et à proposer des<br />

solutions concrètes d’amélioration du fonctionnement des services concernés. La méthodologie utilisée est<br />

essentiellement qualitative. Une observation participante a été effectuée dans deux services (spécialisé/non<br />

spécialisé en soins palliatifs), et 30 entretiens semi-directifs (soumis à une analyse textuelle par Alceste) ont été<br />

menés auprès de différents intervenants en Soins Palliatifs (médecins, IDE, aides-soignantes, assistantes sociales,<br />

psychologues, bénévoles) exerçant dans différents services hospitaliers à Paris et dans sa banlieue, et à Rouen.<br />

Sur la quasi totalité des lieux d’enquête, la recherche (qui s’est déroulée entre 2002 et 2004) a montré l’existence<br />

d’un climat tendu et de réticences très importantes liées en grande partie au débat social à propos de l’euthanasie,<br />

sensible tant chez les professionnels de la santé que chez les familles de patients. Il en ressort trois résultats<br />

majeurs, relevant du fonctionnement professionnel et du fonctionnement organisationnel : 1) ce n’est pas tant la<br />

spécialisation du service en soins palliatifs qui fait la différence dans l’accompagnement des malades et des<br />

familles, et dans la gestion des éventuels conflits avec les familles, que la disponibilité temporelle et la qualité de la<br />

formation de l’ensemble de l’équipe soignante ; 2) les relations au sein de l’équipe soignante et le fonctionnement<br />

hiérarchique (autonomie, information et responsabilité des différents types de soignants) sont prépondérantes dans<br />

la qualité de la prise en charge ; 3) les difficultés relationnelles entre soignants et familles sont très largement<br />

dépendantes des moyens de fonctionnement des services, lesquels sont directement liés à la politique de santé<br />

publique. Deux axes de conclusions sont posés, concernant : 1) la formation des soignants et la définition de leur<br />

rôle vis-à-vis des familles. ; 2) la conception d’une politique de santé en matière de soins palliatifs.<br />

2. Myriam Guedj (Université Toulouse 2 le Mirail), Maria Teresa Munoz Sastre (Université Toulouse 2 le<br />

Mirail)<br />

L’acceptabilité de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté<br />

Contact : myriam.guedj@free.fr<br />

Objectif : Notre recherche porte sur l’acceptabilité de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté lorsqu’un<br />

patient est en phase terminale. Notre étude est basée sur la Théorie Fonctionnelle de l’Intégration de l’Information<br />

de N.H. Anderson (1996). Méthode : Notre échantillon est composé de 115 personnes issues du grand public<br />

(hommes et femmes de plus de 18 ans, de différentes professions) et 72 professionnels de santé (22 aidessoignantes,<br />

44 infirmières, 6 médecins) Matériel : Les participants ont jugé de l’acceptabilité de l’euthanasie et du<br />

suicide médicalement assisté en évaluant un ensemble de 16 vignettes qui sont le résultat de la combinaison de 4<br />

facteurs : l'identité de l'acteur (patient ou médecin), la demande ou non du patient à mourir, la nature de l'action<br />

soit active (en injectant une toxine), soit passive (en débranchant l’appareil qui maintien en vie), et le type de<br />

souffrance (douleur physique insurmontable, dépendance complète, ou maladie psychiatrique grave). Résultats :<br />

Les interventions de fin de vie sont plus acceptables pour les personnes issues du grand public que pour les<br />

professionnels de santé. Pour ces deux groupes, l'acceptabilité est la plus haute quand la douleur physique est<br />

insurmontable ;est plus haute quand les patients mettent fin à leur vie que lorsque ce sont les médecins qui<br />

agissent. Quand les médecins sont les acteurs, l’acceptabilité est plus haute quand les patients ont exprimé un<br />

désir de mourir (euthanasie volontaire) que lorsqu’ils n’ont pas demandé à mourir (l'euthanasie involontaire) En<br />

revanche, quand les patients effectuent l'action, l'acceptabilité pour les aides-soignantes et le grand public ne<br />

dépend pas de la demande du patient à mourir, alors que pour les infirmières et les médecins le suicide sans aide<br />

est plus acceptable que le suicide médicalement assisté. Conclusions : Le grand public est plus en faveur de<br />

l’euthanasie et du suicide médicalement assisté que les professionnels de santé.<br />

3. Jérome Foucaud (Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé), Bruno Quintard<br />

(Univsersité Bordeaux 2), Florence Cousson-Gelie (Univsersité Bordeaux 2), Constan Aymery (Univsersité<br />

Bordeaux 2), André Taytard (Service des Maladie Respiratoire Univsersité Bordeaux 2)<br />

Evaluation de l'impact d'une intervention d'éducation thérapeutique du patient asthmatique<br />

Contact : jerome.foucaud@inpes.sante.fr<br />

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