dès lors difficile pour l’individu de reconnaître l’existence d’éventuelles conséquences négatives de son activité sur sa santé (physique, psychologique et sociale). 3. Frédéric Boudin (Université F. Rabelais-Tours), Christian Réveillère (Université F. Rabelais-Tours), Muriel Garcin (Université des Sciences du Sport-Lille 2), Laurence Hamard (Université des Sciences du sport- Lille2), Véronique Billat (Centre de Médecine du sport, C.C.A.S. Paris), Michel Lhermitte (Université de pharmacie, Lille 2, Laboratoire de biochimie, CHR & U de Lille) Facteurs psychologiques influençant la perception de la pénibilité d’un effort chez des sportifs de niveau sub-élite au cours d’exercices à intensité croissante et constante Contact : fboudin@modulonet.fr L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs de risque psychologiques et liés à la pratique sportive des conduites addictives (consommations de produits dopants et troubles du comportement alimentaire) chez des sportifs de niveau sub-élite. L’étude a été réalisée auprès de 196 personnes réparties en quatre groupes : (1) 49 coureurs de demi-fond, sport individuel et demandant de l’endurance, (2) 15 sprinters qui fournissent dans leur pratique des efforts intenses et brefs, (3) 51 joueurs d’un sport collectif (handball), (4) 70 adolescents ne pratiquant pas de sport en tant que groupe contrôle. La présence de produits dopants était déterminée à partir de l’analyse toxicologique de l’urine des participants selon le protocole du Comité International Olympique. Les troubles du comportement alimentaire étaient évalués par le biais d’un cahier alimentaire et de l’Eating Disorders Inventory (EDI). Les variables psychologiques évaluées étaient les suivantes : (1) traits de personnalité avec (a) le NEOPI-r et (b) l’inventaire d’anxiété-trait (STAI Y-A), (2) stratégies d’ajustement aux demandes émotionnelles de l’environnement : « Way of Coping Checklist » (Cousson et al., 1996) et enfin (3) indices d’état psychologique tels que (a) le stress perçu (Cohen & Williamson, 1988), (b) la qualité de vie (WHOQOL-26), (c) l’anxiété-état (STAI Y- B). Onze participants (5,6%) ont été détectés positifs au cannabis, et 8 protocoles psychologiques ont pu être traités. Les données traitées par une ANOVA de Kruskal-Wallis indiquent que les consommateurs de cannabis rapportent une meilleure santé psychologique et ont des profils de personnalité moins vulnérables au développement de troubles émotionnels que les non consommateurs. La pratique sportive n’est pas apparue comme un facteur de risque des conduites addictives. Ces résultats contraires à nos attentes seront discutés. 4. Agnès Bonnet (Université de Provence), Vincent Bréjard (Université de Provence), Lydia Fernandez (Université de Provence), Annie Piolat (Université de Provence), Jean-Louis Pedinielli (Université de Provence) États émotionnels et prise de risques en plongée sous-marine Contact : Agnes.Bonnet@up.univ-aix.fr La prise de risques allie des déterminants individuels à des variables situationnelles. Elle implique la mise en jeu de facteurs cognitifs et émotionnels. L’objectif de cette recherche est de repérer si les sujets à risque présentent des états émotionnels spécifiques avant et après l’accomplissement de l’activité à risque. Il s’agit également d’analyser la modification du vécu émotionnel subjectif une fois l’activité réalisée. La population est constituée de 131 plongeurs sous-marins à l’air, avec un sexe ratio (H/F) = 116/15. L’âge moyen des sujets est de 40.20±9.45. Ils sont répartis en deux groupes : 61 sujets « à risque », et 70 « non à risque ». Nous avons utilisé l’échelle d’Emotions Différentielles (Izard, 1977) en 30 items, traduite et validée en français (Ouss,1990), afin d’évaluer la composante subjective de l’émotion. Elle comporte neuf facteurs : Sensitivité, Joie, Colère, Paranoia, Surprise, Attention, Découragement, Alerte, Dégoût. Ces facteurs correspondent à trois tonalités émotionnelles : Positive (Joie), Activation (Surprise, Attention, Alerte) et Négative (Paranoïa, Découragement, Dégoût). Les deux groupes de plongeurs ont des états émotionnels peu différents avant de plonger. Les sujets à risque sont plus alertes et moins sensitifs (sensibilité aux émotions négatives). Après la plongée, les sujets à risque sont ressentent plus de joie, et moins d’émotions négatives (colère, découragement, dégoût) que les sujets non à risque. Enfin, on note un effet de la plongée (comparaison des états émotionnels avant et après la plongée). Les plongeurs à risque sont plus joyeux après qu’avant la plongée (p =.05). On observe également un effet de la plongée pour les deux groupes de sujets, dans le sens d’une diminution des états d’activation (alerte et attention) avant et après la plongée Enfin, on relève plusieurs interactions significatives (p
opérateurs de la conduite à risque et constituer ainsi des « cibles » pour la prise en charge thérapeutique de ces sujets. 18
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