Programme congres - Pierre TAP
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Qualité de vie<br />
Pascal Antoine (Université Charles de Gaulle – Lille3 – UPRES TEC), Anne Congard (Université Aix-<br />
Marseille I - Centre de Recherche PsyCLÉ), Rollon Poinsot (Institut Curie – Unité de Psycho-Oncologie<br />
- Paris)<br />
Analyse psychométrique des facettes émotionnelles du bien-être subjectif<br />
Contact : pascal.antoine@univ-lille3.fr<br />
Le bien-être subjectif (BES) est une évaluation individuelle de sa propre vie (Diener et al., 1998). Pour<br />
Diener (1984), les recherches sur le bien-être subjectif visent à analyser comment et pourquoi les individus<br />
vivent leur existence de façon positive. Cette notion repose sur un ensemble de dimensions cognitives et<br />
émotionnelles. Sur le plan cognitif, la satisfaction de la vie peut être décomposée en autant de domaines<br />
que l'individu a d'investissements et peut ainsi être représentée par une structure hiérarchique. Les émotions<br />
positives et négatives, quant à elles, peuvent être décomposées en émotions plus simples constituant une<br />
structure factorielle hiérarchisée. Le bien-être subjectif se positionne ainsi au niveau supérieur de cette<br />
hiérarchie. Les affects positifs et les affects négatifs sont donc deux conceptualisations majeures du BES.<br />
Globalement, la recherche tend à restreindre son intérêt aux émotions négatives alors que certains auteurs<br />
(Duffy, Ganster, & Shaw, 1998) ont montré l’importance des émotions positives, y compris dans la prédiction<br />
de phénomènes comme les plaintes concernant la santé. Diener, Smith et Fujita (1995) ont travaillé sur la<br />
structure factorielle de la fréquence des émotions ressenties durant le mois précédent. Ils proposent 6<br />
gammes d’émotions, dont 2 dites plaisantes (ou positives), Love et Joy, et 4 dites déplaisantes (ou<br />
négatives), Fear, Anger, Shame et Sadness. Cet ensemble constitue une structure hiérarchique dans<br />
laquelle les deux facteurs d’ordre supérieur sont modérément corrélés. Nous présentons les différentes<br />
étapes d’adaptation de cet outil en langue française : traduction et adaptation des termes avec l’aide de 7<br />
juges, création d’une forme expérimentale en 36 items (6 blocs de 6 items), analyses multidimensionnelles<br />
exploratoires et confirmatoires à partir des réponses de 582 sujets. Nous discutons les difficultés pour mettre<br />
en évidence une structure identique à celle proposée par Diener et al. (1995). Enfin nous présenterons une<br />
étude de validité externe en étudiant les corrélations entre cet outil et la satisfaction de la vie, la<br />
personnalité, la détresse psychologique et le burn out.<br />
Mourched Cheikha (Université de Provence - Aix-Marseille I), Pedinielli Jean-Louis (Université de<br />
Provence - Aix-Marseille I), Fernandez Lydia (Université de Provence - Aix-Marseille I)<br />
Chirurgie esthétique et qualité de vie.<br />
Contact : cheikha_d_mour@hotmail.com<br />
Objectif de la recherche et problématique : L’objectif de cette recherche est d’apprécier l’influence de la<br />
qualité de vie sur la démarche consultative d’un chirurgien plasticien, ainsi que sur la phase post-opératoire.<br />
Des études internationales semblent montrer une défaillance du fonctionnement psychosocial chez un<br />
certain nombre de ces patientes (Cole & al., 1994 ; Meningaud & al., 2002). Mais, la controverse naît de la<br />
multiplicité des facteurs en jeu (estime de soi, image corporelle, qualité de vie) exigeant une méthodologie<br />
complexe et variée dont les aboutissants divergent. Hypothèse générale : Le recours à la chirurgie<br />
esthétique est influencé par une mauvaise qualité de vie qui s’améliore dans une phase post-opératoire.<br />
Population :Elle est composée de 10 sujets de sexe féminin âgés de 40 à 62 ans. Méthodologie : La qualité<br />
de vie est évaluée à l’aide du WHOQOL-26 (World Health Organisation- quality of life, Skevington, Carse et<br />
al., 2001). Cette échelle se subdivise en quatre niveaux : santé physique, santé psychologique, relations<br />
interpersonnelles, environnement. La passation s’effectue en phase pré-opératoire et post-opératoire (un<br />
mois après) en vue d’apprécier les modifications de ces niveaux. Résultats : Dans une phase pré-opératoire,<br />
nous observons de bas scores pour la santé psychologique (moyenne = 20) et les relations<br />
interpersonnelles (moyenne = 11). La santé physique et l’environnement totalisent une moyenne de 30.<br />
Dans une phase post-opératoire, la santé psychologique s’améliore (moyenne = 22), tandis que les relations<br />
interpersonnelles s’appauvrissent (moyenne = 10)) ; la santé physique et l’environnement restent plus ou<br />
moins stables (moyenne = 29.4 / 29). Discussion : Les scores obtenus au niveau relations interpersonnelles<br />
semblent influencés par la période nécessaire à la cicatrisation des stigmates physiques. Le repos et<br />
l’évitement de l’exposition sociale pourraient expliquer la diminution des scores de ce niveau. Un suivi<br />
longitudinal de ces patientes s’avère nécessaire. Conclusion : Sur 10 sujets, 3 patientes sont insatisfaites en<br />
dépit d’une réussite opératoire incontestée. Hormis la santé physique, tous les niveaux s’appauvrissent. Ce<br />
constat mène à s’interroger sur le lien causal entretenu entre qualité de vie et chirurgie esthétique.<br />
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