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Programme congres - Pierre TAP

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6C : Santé des jeunes<br />

1. Corinne Mazé (Université de Paris10), Jean François Verlhiac (Université de Paris 10)<br />

Stress chez les étudiants de première année: facteurs prédicteurs et stratégies de copîng<br />

Contact : Corinne.Maze@u-paris10.fr, jean-francois.verlhiac@u-paris10.fr<br />

Cette étude cherche à explorer le rôle de facteurs situationnels et dispositionnels prédicteurs des stratégies de<br />

coping privilégiées par des étudiants de première année confrontés ou non à des événements de vie stressants.<br />

150 étudiants ont rempli un questionnaire de tracas quotidiens, de personnalité (névrosisme:NEO-PI-R; optimisme<br />

et pessimisme dispositionnels :LOT-R) de soutien social perçu (satisfaction vis-à-vis de l’aide procurée par<br />

l’entourage) et de stratégies d’ajustement ou coping. Nous avons également relevé leurs habitudes de<br />

consommation tabagique. Les tracas quotidiens (stress perçu) ont un rôle important dans la manifestation de<br />

stratégies de coping centrées sur les émotions. Les étudiants qui usent de stratégies de coping centrées sur les<br />

problèmes déclarent moins de situations vécues comme stressantes. Les facteurs de personnalité (névrosisme et<br />

optimisme) interviennent également fortement dans l’usage préférencié d’un certain type de stratégies de coping.<br />

Plus précisément, les étudiants qui ont des scores élevés à l’échelle de névrosisme (dont la timidité s’avère être le<br />

facteur prédicteur) et/ou à la mesure du pessimisme usent préférentiellement des stratégies de coping centrées sur<br />

les émotions. Inversement, les étudiants aux profils optimistes et/ou qui ont des scores bas à l’échelle de<br />

névrosisme utilisent plutôt des stratégies de coping centrées sur les problèmes. Par ailleurs, seuls les étudiants<br />

qualifiés d’optimistes recherchent plus volontiers du soutien social. Globalement, le soutien social, lorsqu’il est<br />

perçu qualitativement satisfaisant, favorise la centration des étudiants sur la résolution des problèmes. Le niveau<br />

de tabagie des étudiants participe également au recours à des stratégies de coping centrées sur les émotions. En<br />

définitive, le coping centré sur les problèmes est corrélé positivement avec l’optimisme, le soutien social et<br />

négativement avec les tracas quotidiens et le névrosisme. Inversement, le coping centré sur les émotions est<br />

corrélé positivement avec les tracas quotidiens, le pessimisme, le névrosisme et le tabagisme. Ces résultats sont<br />

réintégrés en discussion au travers du modèle intégrateur proposé par Bruchon-Schweitzer (2002). Nous<br />

poursuivons cette étude actuellement en mettant en lien d’un côté l’usage d’un type de coping privilégié et de<br />

l’autre le bien être psychologique et physique ainsi que les performances académiques des étudiants. Les<br />

premiers résultats sont encourageants.<br />

2. Cécile Dantzer (Université de Savoie, laboratoire de Psychologie Clinique), Joël Swendsen (Université<br />

Bordeaux 2), Sylvie Maurice-Tison (Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement,<br />

Université Bordeaux 2), Roger Salamon (Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement,<br />

Université Bordeaux 2)<br />

Attribution causale et soutien social perçu chez des adolescents atteints d’asthme ou de diabète : une<br />

étude comparative et longitudinale<br />

Contact : Cecile.Dantzer@univ-savoir.fr<br />

Les objectifs de cette étude sont de 1) déterminer l’attribution causale de la santé et le soutien social perçu chez<br />

des adolescents atteints d’asthme et de diabète versus témoins ; et 2) décrire l’association possible de ces<br />

facteurs sur l’évolution de la maladie un an après. Une étude longitudinale a impliqué soixante-quatre adolescents<br />

atteints d’asthme ou de diabète de type 1 qui ont été comparés à des adolescents non malades recrutés dans des<br />

collèges, appariés sur l’âge et le sexe de chaque adolescent malade. Un auto-questionnaire composé de données<br />

sociodémographiques, contextuelles et psychologiques était rempli à l’inclusion et un an après. De plus, des<br />

données médicales ont été recueillies auprès des médecins incluant les patients. Les résultats transversaux<br />

montrent que les adolescents asthmatiques déclarent que leur santé dépend moins d’eux et plus de<br />

l’environnement que les autres adolescents. Le soutien social ne semble pas jouer de rôle discriminant. Les<br />

résultats prospectifs montrent que deux variables, ajustées sur l’âge, le sexe et le délai de suivi médical, sont<br />

associées de manière significative à l’évolution de la maladie : le fait de déclarer que la santé dépend de ses amis<br />

est associé à un risque d’aggravation de la maladie. De plus, un niveau de satisfaction bas par rapport au soutien<br />

social obtenu est associé à un risque d’aggravation de la maladie. Le rôle de variables psychologiques, autres que<br />

l’anxiété et la dépression, dans le devenir des adolescents malades est mis en évidence. L’ensemble de ces<br />

résultats fournit des indications sur les modalités de prise en charge des adolescents malades chroniques.<br />

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