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Programme congres - Pierre TAP

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sentiments d’incapacité, de culpabilité, de rejet et de repli sur soi. L’obésité est un handicap social qui<br />

entraîne discrimination et exclusion dans toutes les activités de la vie quotidienne. Comme l’ont démontré de<br />

nombreux travaux, il existe une stigmatisation « objective » de l’obésité. Nous nous sommes intéressés,<br />

dans le cadre de notre recherche, à la stigmatisation « perçue » c’est-à-dire avec quelle intensité est<br />

réellement perçue la stigmatisation chez les personnes obèses. Ensuite, nous avons souhaité nous<br />

intéresser à la manière dont les personnes obèses font face, en terme de coping, à ces différentes situations<br />

de stigmatisation. Les stratégies de coping utilisées face à la stigmatisation nous paraissent importantes<br />

dans la mesure où certaines d’entre elles peuvent très certainement augmenter ou atténuer la détresse<br />

psychologique et ainsi affecter l’adaptation et le fonctionnement psychologique global des personnes<br />

obèses. Au regard des résultats de notre recherche, la prise en considération du phénomène de<br />

stigmatisation et des répercussions nous parait indispensable dans la prise en charge « globale » de<br />

l’obésité. Il serait bien utopiste de vouloir changer, dans nos sociétés, le stigmate que représente la<br />

grosseur, par contre la manière dont est perçue la stigmatisation et la manière d’y faire face peuvent sans<br />

doute faire l’objet d’un changement par une prise en charge psychologique adéquate.<br />

Robert Geoffrey (Université Toulouse 2 le Mirail), Munoz Sastre Maria Térésa (Université Toulouse 2 le<br />

Mirail), Mullet Etienne (Ecole Pratique des Hautes Etudes)<br />

Pardon de soi, Estime de soi, Bien-Etre Subjectif<br />

Contact : geoffreyrobert@wanadoo.fr<br />

La présente étude avait pour objectif d’établir la structure factorielle du pardon de soi, puis de la comparer à<br />

celle du pardon à autrui, et enfin de tester les corrélations entre pardon de soi, estime de soi et bien-être<br />

subjectif principalement. Les 167 participant-e-s ont eu à remplir un questionnaire à échelles de réponses.<br />

Les résultats furent qu’une structure à trois facteurs a pu être établie, et que ces trois facteurs recoupent<br />

précisément trois facteurs du pardon à autrui : il s’agit des facteurs Obstacle, Circonstances Facilitantes, et<br />

Blocage. La présente étude représente une avancée dans la mesure où elle met en lumière deux facteurs<br />

nouveau concernant le pardon de soi : en effet, le questionnaire de pardon de soi de MAUGER, l’unique<br />

auteur ayant exploré le pardon de soi d’un point de vue empirique, ne corrèle qu’avec un des facteurs de la<br />

présente étude, le facteur Blocage. Ce dernier facteur révèle une impossibilité à se pardonner à soi-même –<br />

et ce en dépit de circonstances apparemment favorables, comme d’avoir pu réparer l’erreur commise par<br />

exemple, ou encore d’être encouragé à se pardonner par des proches. Il corrèle avec l’estime de soi à<br />

hauteur de -.54, ce qui est largement significatif. Cela signifie qu’une personne ayant un blocage au niveau<br />

de la capacité à se pardonner à elle-même est une personne qui dispose d’une mauvaise estime d’ellemême<br />

; et qu’une personne jouissant d’une bonne estime d’elle-même est une personne capable de se<br />

pardonner à elle-même. La présente étude ne permet pas de préciser le sens du rapport causal en jeu. Par<br />

contre aucune corrélation d’importance majeure n’a été mise en lumière concernant la satisfaction de vie :<br />

elle corrèle à -.26 avec le facteur Blocage, et à .24 avec le facteur Obstacle. Cependant bien que peu<br />

importants, ces résultas confirment que le fait d’être bloqué quant au pardon de soi est corrélé à des<br />

variables indiquant un mal-être psychique : estime de soi basse, niveau de bien-être subjectif peu important.<br />

Nous pouvons ainsi constater la place significative que tient le pardon de soi vis-à-vis de la santé<br />

psychologique. MULLET, E., HOUDBINE, A., LAUMONIER, S., & GIRARD, M. (1998). “Forgivingness” :<br />

Factor structure in a sample of young, middle-aged, and elderly adults. European Psychologist, 3 : 289-297.<br />

MAUGER, P.A., FREEMAN, T., MCBRIDE, A.G., ESCANO PERRY, J., GROVE, D.C., & MCKINNEY, K.E.<br />

(1992). The Measurement of forgiveness : preliminary research. Journal of Psychology and Christianity, 11 :<br />

170-180.<br />

Recchia Sophie (Université de Metz Paul Verlaine), Lemétayer Fabienne (Université de Metz Paul<br />

Verlaine)<br />

Stratégies de coping maternelles et paternelles face à une naissance prématurée<br />

Contact : recchia.sophie@wanadoo.fr<br />

Dans une perspective de compréhension du vécu parental lors d’une naissance prématurée, cette étude<br />

vise un double objectif : 1/ rendre compte des différences entre le coping de la mère et du père au moment<br />

de la naissance de leur enfant ancien prématuré ; 2/ étudier l’effet des traits de personnalité sur le coping<br />

parental. L’échantillon de notre recherche est constitué de 20 parents d’enfants anciens prématurés, où la<br />

mère et le père ont conjointement répondu au Brief-COPE et au NEO-PI-R. Les résultats mettent en<br />

évidence qu’il existe des différences de coping en fonction du sexe des parents. En effet, les mères utilisent<br />

significativement plus le coping de l’expression des sentiments et du blâme que les pères. Elles expriment<br />

davantage soit leurs difficultés, soit leur sentiment de culpabilité liés à cette naissance prématurée, alors que<br />

les pères semblent éprouver plus de difficulté à parler de leur vécu. D’autre part, l’étude montre que les traits<br />

de personnalité influencent les stratégies d’ajustement des parents face à la prématurité. Cette étude montre<br />

la nécessité de proposer un accompagnement, et ceci autant pour la mère que pour le père.<br />

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