20.11.2014 Views

Programme congres - Pierre TAP

Programme congres - Pierre TAP

Programme congres - Pierre TAP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Sandrine Ballester (Université Toulouse Le Mirail Laboratoire du CERPP)<br />

Sur le chemin des thérapies "par le pardon" : la théorie du renversement, implications pour la santé<br />

physique et mentale<br />

Contact : sandrine.ballester@wanadoo.fr<br />

De nos jours, beaucoup de praticiens considèrent le pardon comme un processus central en psychothérapie<br />

recouvrant des bénéfices indiscutables en terme de santé physique et mentale (Enright, Mullet &<br />

Fitzgibbons, 2001). A l’inverse, le blocage au pardon ou ressentiment durable semble favoriser l’émergence<br />

de certaines pathologies,subséquentes aux émotions négatives qu’il génère (Worthington, 2001).<br />

Comprendre ce qui favorise ou parasite l’avènement de ce processus peut permettre d’avancer sur le<br />

chemin des thérapies par le pardon. De précédents travaux (Mullet, Apter, Munoz-Sastre & Sztulman,<br />

soumis) ont permis d’identifier la nature des motivations susceptible d’amener les sujets à pardonner. Notre<br />

présente étude s’inscrit dans la continuité de la précédente. Nous avons précisément cherché à dégager la<br />

nature des motivations au ressentiment durable grâce à la Théorie du Renversement de Michael Apter<br />

(2001) laquelle postule l’existence de huit états métamotivationnels sous-tendant l’ensemble des<br />

comportements humains. Notre échantillon comporte 400 adultes du « tout venant ». Le matériel est un<br />

questionnaire de 99 items avec échelles de Lickert à 15 points. L’analyse factorielle a permis d’identifier six<br />

facteurs : « ressentiment comme moyen d’obtenir une compensation » induit par les états<br />

métamotivationnels « Paratélique et Négativiste », « ressentiment comme réponse spontanée » induit par<br />

l’état métamotivationnel « Paratélique », « ressentiment comme réponse égocentrique » induit par l’état<br />

métamotivationnel « Autique », « ressentiment comme réponse conventionnelle » induit par l’état<br />

métamotivationnel « Conformiste », « ressentiment comme moyen de distanciation » induit par l’état<br />

métamotivationnel « Négativiste » et « ressentiment comme moyen de domination » induit par l’état<br />

métamotivationnel « Maîtrise ». Les effets des variables « sexe », « âge », « implication religieuse » et «<br />

éducation » sont apparus significatifs respectivement sur un ou plusieurs facteurs. Initialement utilisée à titre<br />

expérimental, la Théorie du Renversement, semble offrir de nouvelles solutions thérapeutiques et<br />

contributions pour la psychologie de la santé. En effet, certains praticiens (Murgatoyd, 1987 ; Fontana &<br />

Valente, 1993) sont déjà parvenus à conduire bon nombre de sujets à « basculer » d’un état<br />

métamotivationnel à un autre. De tels éléments laissent entrevoir la possibilité de favoriser l’avènement du<br />

processus de pardon par le biais d’un travail thérapeutique centré sur les motivations, cela dans une<br />

perspective cognitivo-comportementale.<br />

Martine Diedrich (Laboratoire de psychologie de la santé (EA3477). U.F.R -S.H.A. Ile du Saulcy 57045<br />

Metz Cedex), Renaud Cohen (ETIC (EA2352) UFR – SHA. Ile du Saulcy- 57045 Metz Cedex), Marc<br />

Debouverie (Service de neurologie. Hôpital Central C.H.U. Nancy. C.O. n°34 54035 Nancy Cedex), Marc<br />

Wagner (Service de Neurologie. Hôpital Bon Secours CHR Metz. 1, place Philippe de Vigneulles), Eric<br />

Godet (Service de Neurologie. Hôpital Bon Secours CHR Metz. 1, place Philippe de Vigneulles )<br />

Etude longitudinale des relations entre la symptomatologie physique dans la sclérose en plaques et<br />

la dépression.<br />

Contact : martine.diedrich@caramail.com<br />

L’objectif : Etudier les relations complexes entre symptomatologie physique et dépression dans la sclérose<br />

en plaques (SEP). Méthode : Etude longitudinale (6 mois) en trois temps, comprenant 12 patients. Utilisation<br />

de l’échelle EDSS (Expanded Disability Status Scale) par le neurologue, en début et fin de l’étude, pour<br />

quantifier le handicap physique. Le degré de dépression des patients a été évalué lors d’un entretien<br />

comprenant la cotation de l’échelle d’Hamilton, de même pour le degré de fatigue (EMIF-SEP). Analyse :<br />

Nous avons effectués une ANOVA puis une ANCOVA, pour analyser les différences de moyennes à l’EDSS<br />

à la fin de l’étude, entre le groupe « dépression absente ou légère en début de traitement» et le groupe «<br />

dépression moyenne ou forte en début de traitement», en éliminant l’impact de la différence de handicap en<br />

début d’étude. Résultats : L’effet de la dépression sur le handicap en t3, contrôlé par le niveau de handicap<br />

initial, est très significatif (F= 24,39 p=.001). Les relations observées révèlent une interaction entre les<br />

symptômes physiques et la dépression. Ainsi la présence de symptômes physiques importants en début de<br />

traitement est corrélée à un plus fort niveau de dépression en fin de traitement. De plus, nos résultats<br />

concordent avec ceux de Zephir (2003), en montrant que les patients dépressifs en début de traitement<br />

présentent un handicap plus important en fin de traitement que les patients non dépressifs, même lorsque<br />

l’on tient compte des différences dans la symptomatologie initiale. Ces résultats ne montrent cependant pas<br />

que la dépression entraîne une augmentation de la symptomatologie, mais qu’elle est un prédicteur.<br />

Conclusion : Nos résultats démontrent l’importance de prendre en compte la dépression dans la SEP, des<br />

recherches futures pourraient ainsi étudier l’impact d’une prise en charge de la dépression sur l’évolution de<br />

la symptomatologie dans la SEP. Références Katon WJ. (2003). Clinical and health services relationships<br />

between major depression, depressive symptoms, and general medical illness. Biol Psychiatry. Aug<br />

6

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!