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Programme congres - Pierre TAP

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Jacrot Michèle (Psycle . Université de Provence), Conti-Zolin christine (E.S.P. Aix), Dubois Sylvie (E.S.P.<br />

Aix), Rouan Georges (Psycle Université de Provence), Ravallec Frédéric (E.S.P. Aix), Pedinielli Jean-<br />

Louis. (Psycle Université de Provence)<br />

Soins Palliatifs et retours au domicile : un challenge ?<br />

Contact : b.jacrot@wanadoo.fr<br />

Désormais médicalisée et hospitalière ( à 70-75%), la mort apparaît comme une maladie incurable qu’il<br />

convient de maîtriser le plus longtemps possible grâce aux avancées des techniques de santé. Les équipes<br />

fixes de Soins Palliatifs (ESP), qui accueillent des patients en fin de vie, sont confrontées à des pathologies<br />

complexes, souvent douloureuses, nécessitant la mise en route d’accompagnements appropriés. Dans<br />

quelques cas ( environ 15% des malades accueillis) cette prise en charge bio-psycho-sociale stabilise, voire<br />

améliore, l’état général du malade qui peut alors envisager, plus sereinement, différentes façons de “faireface“au<br />

monde et à sa mort à venir. La réussite de ce dernier projet de vie nécessite de la part de toute<br />

l’équipe une dynamique forte. Ce sont les exigences liées à une telle entreprise que nous analysons ici.<br />

Cette première étude a duré un an (Octobre 2003- Octobre 2004). Elle comprend 19 patients ( 16 femmes et<br />

3 hommes d’âge moyen 84 ans). La durée moyenne de séjour (DMS) dans l’unité a été de 34 jours. Les<br />

sorties se sont échelonnées de 4 jours à 8mois. Nos résultats soulignent la nécessité de tenir compte dans<br />

ces projets de vie : - non seulement de la fragilité physique du malade mais aussi de la force de son<br />

discours. - De la présence d’un aidant principal (en général une fille) qui comprend l’enjeu et accepte la prise<br />

de risque. - De savoir susciter et faire confiance à un réseau de professionnels aguerris (HAD ou libéraux.. )<br />

qui pourront faire retourner le patient à l’ESP. Aujourd’hui la définition de la mort est cérébrale et ses critères<br />

sont très élaborés. Mais la frontière entre le vivant et le mort peut s’estomper laissant un “espace-tampon“ se<br />

constituer. Ceci représente un réel problème social et politique car souvent “ mourir prend du temps“. Cet<br />

allongement de la période terminale de vie demande aux équipes impliquées d’aider leurs patients à<br />

occuper ce “temps suspendu“. Elles doivent (c’est une de leurs missions essentielles) s’investir dans des<br />

stratégies d’ajustement complexes pour obtenir un accompagnement bio-psycho-social de bonne qualité.<br />

Stress<br />

Dalbin Emilie (Université Toulouse le Mirail)<br />

Impact du type de traitement médical chez les personnes dialysées, sur l?état de stress et les<br />

stratégies de coping<br />

Contact : emilie.dalbin@tiscali.fr<br />

Nous souhaitons analyser, ici, l?impact du traitement (hémodialyse et auto-dialyse) chez des personnes<br />

atteintes d?insuffisance rénale. Selon Beneteau, la dialyse représente pour l?individu l?entrée dans un<br />

monde nouveau, pénible, frustrant, caractérisé par une série de stress psychiques et physiques, ainsi que<br />

par une ambiance de menace permanente pour son existence. Ces deux traitements n?ont pas les mêmes<br />

répercussions sur le patient, l?un permettant d?avoir une liberté d?action, l?autre le prenant en charge<br />

totalement. La personne souffrant d?insuffisance rénale doit faire face alors en mettant en place des<br />

stratégies de coping. Nous supposons donc que les personnes en hémodialyse sont plus stressées que<br />

celles en auto-dialyse et n?utilisent pas les mêmes stratégies de coping pour faire face à la maladie, en<br />

raison de la signification et des implications de ces deux traitements. Nous avons réalisé une étude<br />

quantitative, à l?aide de deux questionnaires (l?Echelle Toulousaine de Stress ; l?Echelle Toulousaine de<br />

Coping), dans lesquels les patients avaient à répondre en fonction d?une situation difficile liée à la maladie<br />

et par ailleurs en fonction d?une situation quotidienne. 43 sujets âgés de 45 à 70 ans ont répondu, dont 22<br />

étaient en hémodialyse et 21 en unité de soin (auto dialyse). Les résultats obtenus mettent en avant, tout<br />

d?abord que, selon le traitement, la situation stressante choisie est très différente. Par ailleurs, les<br />

personnes en hémodialyse sont plus stressées que celles en auto-dialyse (aussi bien vis-à-vis de la maladie<br />

que d?une situation quotidienne). Les stratégies de faire face sont également différentes selon le traitement<br />

(les personnes en auto-dialyse utilisent davantage la stratégie de contrôle alors que les personnes en<br />

hémodialyse utilisent plus de stratégies de retrait, de refus et de soutien social pour faire face à la maladie<br />

ou à un évènement). Enfin ce sont bien les personnes les plus stressées qui emploient le plus de stratégies<br />

de coping. Nos résultats montrent, sur peu de personnes, que le traitement a des implications différentes,<br />

que nous devons approfondir dans d?autres recherches.<br />

Boujut Emilie (Université Bordeaux 2), Bruchon-Schweitzer Marilou (Université Bordeaux 2)<br />

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