20.11.2014 Views

Programme congres - Pierre TAP

Programme congres - Pierre TAP

Programme congres - Pierre TAP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Sessions Parallèles 4 : Vendredi 24 juin : 9h-10h30<br />

4A. Stress et traumatismes<br />

1. Esperanza López-Vázquez (Universidad de las Américas-Puebla), Herrera Mónica Encinas (Universidad<br />

de las Américas-Puebla)<br />

Scolarité, locus de contrôle, stress et coping des sujets exposés au risque volcanique<br />

Contact : esperanza.lopez@udlap.mx<br />

L’objectif du présent travail est d’identifier si le niveau de scolarité a une influence dans les variables<br />

psychologiques telles que le niveaux de stress, le locus de contrôle et les stratégies de coping utilisées par une<br />

population exposée au risque volcanique. Le volcan Popocatépetl, localisé dans la partie centrale du Mexique, a<br />

commencé une nouvelle période d’activité en 1994, et actuellement il menace des milliers de personnes habitant<br />

dans ses environs. Nous avons interviewé 156 personnes habitant près du volcan (25 km environ). Afin d’analyser<br />

les entretiens, les participants ont été divisés en quatre groupes en fonction de leur niveau de scolarité. Leur age<br />

était entre 18 et 56 ans, et un critère de sélection était le fait de résider dans le lieu depuis au moins 5 ans. Les<br />

instruments utilisés ont été : a) L’ « Echelle Toulousaine de Stress » adapté par López-Vázquez (1999) et validée<br />

par Jiménez (2002), b) Une “Echelle de Stratégies de Coping” (López-Vázquez and Marván, 2003), et c) Une<br />

“Echelle de Locus de Contrôle” (La Rosa, 1986). Les résultats montrent que les sujets ayant le plus bas niveau de<br />

scolarité ont présenté le plus haut niveau de stress, ont utilisé d’avantage de stratégies de coping passives, et ont<br />

eu un locus de contrôle plus externe. Ces résultats montrent que le niveau de scolarité représente un facteur<br />

important à tenir compte, puisque d’après ces résultats, cette variable peut influencer la perception de risque et<br />

modifier le comportement des sujets par rapport à la façon de ressentir, affronter et contrôler une situation<br />

stressante. Ceci est important pour aider plus efficacement les personnes exposées à une possible éruption<br />

volcanique.<br />

2. Gregory Décamps (Laboratoire de psychologie appliquée "stress & société" EA3793 Université de Reims<br />

Champagne-Ardenne), Elisabeth Rosnet (Laboratoire de psychologie appliquée "stress & société" EA3793<br />

Université de Reims Champagne-Ardenne)<br />

Comparaison des manifestations de stress observées et déclarées au cours d’une expérience d’alitement<br />

de longue durée<br />

Contact : greg.decamps@univ-reims.fr<br />

De nombreuses recherches ont proposé d’étudier les réactions d’individus confrontés à des situations stressantes<br />

(Lassarre, 2002). Il convient cependant de mettre en évidence le caractère spécifique de certaines de ces<br />

situations, d’origine volontaire (Rivolier, 1989). C’est le cas des expériences d’alitement de longue durée (bedrest),<br />

organisées par l’Agence Spatiale Européenne, pour lesquelles des volontaires sélectionnés devaient<br />

maintenir la position dite de « decubitus » (position allongée avec inclinaison de 6°) pendant une période de trois<br />

mois. Au cours de ce type d’expérience apparaissent nécessairement des manifestations somatiques,<br />

s’accompagnant également de manifestations de stress d’origine psychologique (Rosnet & al, 2003). Différentes<br />

classifications ont été proposées pour décrire la nature des manifestations apparaissant généralement au cours<br />

des situations stressantes d’origine volontaire caractérisées par l’isolement et le confinement (Gunderson, 1966 ;<br />

Cazes & al, 1989) mais leur diversité soulève la question de la méthode utilisée pour l’étude de ces manifestations<br />

(Sandal, 2001). Le but de cette recherche est de comparer non seulement la fréquence, mais également la nature<br />

des manifestations de stress apparaissant au cours de l’expérience de bed-rest grâce à l’utilisation simultanée de<br />

deux méthodes : l’auto-évaluation et l’observation. Pour cela, les 25 volontaires de l’expérience (hommes âgés de<br />

21 à 42 ans) remplissaient à sept reprises (toutes les deux semaines) une grille listant les manifestations de stress<br />

susceptibles d’apparaître. Ces manifestations étaient classées dans trois catégories : les manifestations<br />

thymiques, relationnelles et physiques. Aux mêmes dates, deux infirmières formées aux techniques d’observation<br />

du comportement, remplissaient chacune, sans se concerter, une grille pour chacun des volontaires. Les résultats<br />

montrent d’importantes différences entre les manifestations observées par les infirmières (coefficient de fidélité<br />

inter-observateur : .97) et les manifestations déclarées par les volontaires. D’une part, le nombre de manifestations<br />

déclarées est nettement inférieur au nombre de manifestations observées. D’autre part, les manifestations<br />

déclarées sont en grande majorité de nature physique, alors que la proportion des manifestations thymiques,<br />

relationnelles et physiques est équivalente pour les manifestations observées. Plusieurs interprétations de ces<br />

différences, tenant essentiellement à un phénomène de désirabilité sociale, seront proposées afin de mettre à jour<br />

les biais inhérents à chacune des méthodes utilisées.<br />

36

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!