Programme congres - Pierre TAP
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Les facteurs facilitant et entravant la prise de médicaments chez l'enfant de moins de 8 ans : une<br />
recherche exploratoire menée auprès de parents issus du grand public<br />
Contact : desireelamarquen@aol.com<br />
L’objectif de notre étude a été d’éclaircir la question de l'inadaptation des médicaments pédiatriques. Nous<br />
avons posé l'hypothèse qu'il existe des facteurs pouvant faciliter ou entraver la prise de médicaments, et que<br />
les parents avaient des pratiques permettant de faciliter celle-ci. Notre population est composée de 200<br />
participants, tous pères ou mères d'au moins un enfant de moins de huit ans, issus du grand public et dont la<br />
moyenne d'âge est de 35,6 ans. Dans notre étude, nous avons utilisé un questionnaire auquel les parents<br />
répondaient en fonction d'échelles de Lyckert. Cent neuf items concernaient l'avis des parents par rapport à<br />
la prise de médicaments, et dix-sept items portaient sur les pratiques des parents pour faciliter cette prise.<br />
Nous avons effectué une analyse factorielle afin de dégager quels étaient ces facteurs, ainsi que les<br />
pratiques parentales facilitant la prise de médicaments de leurs enfants. Nos résultats, d'après l'analyse<br />
factorielle, ont montré qu'il existe huit facteurs ayant une influence sur la prise de médicaments, soit en<br />
l'entravant (les circonstances affectives et sociales, l'injection, la saveur désagréable, l'administration par<br />
voie orale, l'administration par voie anale), soit en la facilitant (l'aspect sensitif agréable, le traitement par<br />
aérosol et gouttes, la nature de la maladie et la visée thérapeutique). De plus, les parents adoptent cinq<br />
pratiques principales (apprendre, récompenser, fragmenter les comprimés, faciliter la prise de suppositoires<br />
et améliorer les circonstances de la prise). Il semblerait intéressant dans l’avenir de proposer une<br />
amélioration en matière de galénique en ce qui concerne les médicaments pédiatriques. Bibliographie:<br />
Genty, C., (1998). L’enfant et le médicament : exemple d’apprentissage au bon usage. Thèse pour le<br />
diplôme de docteur en pharmacie. Poitiers. Lecomte, T., (1993). La consommation pharmaceutique des<br />
enfants. Communication au colloque national sur l’enfant, sa famille et les médicaments, 2-3 décembre<br />
1993. Paris. Flinois, A., and coll. (2000). Les enfants sont-ils oubliés du médicament ? Colloque organisé par<br />
le syndicat national de l’industrie pharmaceutique. John Libbey Eurotext. Par<br />
Nancy Javotte (UFR d’Odontologie, Université Victor Segalen Bordeaux 2), Quintard Bruno (Laboratoire<br />
de Psychologie EA 3662, Université Victor Segalen Bordeaux 2), Boyer Anne (Laboratoire de<br />
Psychologie EA 3662, université Victor Segalen Bordeaux 2), Techer Murielle (UFR d’Odontologie,<br />
Université Victor Segalen Bordeaux 2)<br />
Les stratégies d’ajustement de l’enfant à un soin dentaire : description et taxinomie.<br />
Contact : javottenancy@hotmail.com<br />
Introduction Une consultation dentaire constitue un événement hautement stressant, particulièrement chez<br />
l’enfant. Or, les stratégies d’ajustement d’un enfant à un soin dentaire restent à ce jour encore mal connues.<br />
L’objectif de cette recherche est d’identifier et de classer les diverses stratégies auxquelles recourent les<br />
enfants avant, pendant et après un soin dentaire. Méthode 30 enfants (âgés de 6 à 15 ans), 15 parents et 10<br />
experts (chirurgiens dentistes pour enfants) ont participé à des entretiens semi-directifs visant à explorer les<br />
diverses stratégies mises en œuvre par les enfants avant, pendant et après un soin dentaire. Une vingtaine<br />
d’observations en salle d’attente et en cabinet ont complété le recueil de ces données. Résultats Une<br />
analyse de contenu thématique des entretiens et des observations a permis de dégager cinq grandes<br />
catégories de stratégies : cognitives (« je pense à autre chose qu’au dentiste »), émotionnelles (« j’ai peur,<br />
j’ai des frissons »), comportementales (« je joue avec les instruments »), relationnelles (« je demande au<br />
dentiste ce qu’il fait », « je tiens la main de Maman ») et somatiques (« j’ai mal au ventre »). Si les stratégies<br />
cognitives sont dominantes avant (38% des réactions) et pendant le soin (25 %), ce sont les stratégies<br />
émotionnelles qui sont les plus importantes à l’issue de la consultation (56 % des réactions). Les stratégies<br />
comportementales sont les plus utilisées pendant le soin (25 %) alors que les stratégies relationnelles et<br />
somatiques sont faiblement sollicitées (5% en moyenne de l’ensemble des réactions). Conclusion et<br />
perspectives Au total, les enfants utilisent davantage de réactions cognitives, émotionnelles et<br />
comportementales que de réactions relationnelles et somatiques, que ce soit avant, pendant ou après le<br />
soin. A partir des diverses sous-catégories thématiques dégagées, deux grilles d’observation standardisées<br />
permettant d’évaluer les dimensions comportementales et relationnelles, et un questionnaire d’auto<br />
évaluation des stratégies cognitives, émotionnelles et somatiques ont été construits. Une fois validés, ces<br />
outils devraient permettre, dans une prochaine recherche, d’évaluer le degré de fonctionnalité des diverses<br />
stratégies utilisées par l’enfant avant, pendant et après un soin dentaire ainsi que leurs éventuels<br />
déterminants psychosociaux.<br />
Pasteur Romy (Ecole Doctorale de l'U.F.R. des Sciences de l'Homme, du Langage et de la Société<br />
Besançon)<br />
Dermatite atopique du bébé:pour une meilleure prise en charge de la famille.<br />
Contact : romypasteur@aol.com<br />
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