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Programme congres - Pierre TAP

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Sessions Parallèles 1 Jeudi 23 juin : 11h-12h30<br />

1A : Relation Médecin-Patient<br />

1.Silla M. Consoli (Service de Psychologie Clinique et Psychiatrie de Liaison, Hôpital Européen Georges<br />

Pompidou, Paris), Stéphane Laurent (Service Pharmacologie Clinique, HEGP, Paris), François-André<br />

Allaert (Cenbiotech, CHRU, Dijon), Renaud Urbinelli (Cenbiotech, CHRU, Dijon), Irina Leurs (AstraZeneca,<br />

Rueil Malmaison)<br />

Les représentations de la maladie par le médecin généraliste prédisent l’efficacité du traitement antihypertenseur<br />

Contact : silla.consoli@hop.egp.aphp.fr<br />

État des lieux : Le contrôle de la pression artérielle chez l’hypertendu (systolique < 140 et diastolique < 90 mmHg),<br />

garant d’une prévention cardiovasculaire optimale, dépend à la fois de l’efficacité pharmacologique des produits<br />

prescrits, de la qualité de l’observance thérapeutique et de la dynamique de la relation médecin-malade, liée ellemême<br />

aux personnalités des deux partenaires et aux représentations de la maladie, par chacun d’entre eux. Dans<br />

une étude antérieure de type transversal (DUO-HTA), nous avions démontré que les croyances et représentations<br />

des médecins étaient prédictives du contrôle tensionnel chez leurs patients. Objectifs : Tester, dans une étude<br />

longitudinale appelée ENSEMBLE, la valeur prédictive des représentations du médecin sur le contrôle tensionnel<br />

obtenu un mois plus tard. Méthodes : 1372 médecins généralistes (MG) et 3846 hypertendus (57 % hommes, 43 %<br />

de femmes) âgés de 62 ± 11 ans, nécessitant une modification thérapeutique sous forme d’une association fixe de<br />

deux anti-hypertenseurs, ont rempli des questionnaires « en miroir », à l’inclusion. Les patients ont été classés,<br />

d’après les résultats tensionnels en « contrôlés » ou « non contrôlés », lors de la visite de suivi, effectuée en<br />

moyenne au bout d’un mois. Résultats : Plusieurs variables, du côté du patient, prédisent, en analyse univariée, le<br />

non-contôle tensionnel à un mois : le sexe masculin, l’âge £ 65 ans, le fait d’être en période d’activité<br />

professionnelle, le tabagisme, l’abus d’alcool, l’obésité, une observance imparfaite, le vécu de l’hypertension<br />

comme une source de contraintes et de frustrations, et un lieu de contrôle de type externe. En analyse de la<br />

régression logistique multivariée et après ajustement sur toutes les variables « patient » confondantes, trois types<br />

de perceptions du MG prédisent le non-contrôle tensionnel : une perplexité face à une maladie résistante (Odds<br />

Ratio (OR) =1,32 ; p=0,001), un scepticisme quant à l’observance du patient (OR=1,30 ; p=0,003) et le fait de<br />

trouver la consultation monotone (OR=1,19 ; p=0,02). Conclusion : Les croyances et représentations du médecin,<br />

et le degré de motivation qu’elles impliquent, semblent influencer les résultats en matière d’efficacité thérapeutique<br />

dans la prise en charge de patients hypertendus.<br />

2. Isabelle Vincent (Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé (INPES)), Stéphanie Pin<br />

(INPES), Jean-Charles Verheye (INPES)<br />

La relation médecin / malade dans la maladie d'Alzheimer<br />

Contact : isabelle.vincent@inpes.sante.fr<br />

Introduction : Certaines études récentes soulignent le manque d’implication dans la relation de soin des personnes<br />

atteintes de la maladie d’Alzheimer, y compris à un stade débutant. Pourtant, en raison de diagnostics plus<br />

précoces, les médecins sont confrontés à un nouveau profil de patients qui revendique le droit d’être acteur à part<br />

entière de sa prise en charge. Par ailleurs, la littérature scientifique montre qu’une meilleure communication dans<br />

la relation de soin améliore, l’observance, les résultats clinique et la qualité de vie. De même, une plus grande<br />

participation des patients aux décisions médicales diminue l’anxiété et améliore la satisfaction des patients.<br />

Objectifs Afin d’améliorer la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’Institut national de prévention et<br />

d’éducation pour la santé a créé un outil d’éducation du patient visant à placer davantage le patient au centre de la<br />

relation de soin, tout en tenant compte des spécificités de la maladie d’Alzheimer et des impératifs thérapeutiques.<br />

Méthode Cet outil a été conçu par un groupe de travail multidisciplinaire, à partir d’une revue documentaire ; de<br />

différents entretiens réalisés auprès de patients, d’aidants et de professionnels de santé ainsi que l’observation<br />

d’activités de soins. Résultats La démarche proposée dans l’outil est adaptée du modèle des consultations à<br />

objectifs alternés, développé pour le suivi des maladies chroniques. Il insiste sur la nécessité de recueillir les<br />

attentes des patients, leurs ressentis, leurs difficultés et propose aux professionnels des exemples pratiques pour<br />

explorer leurs représentations et les capacités à entendre le diagnostic. Des techniques d’écoute active et<br />

d’entretien favorisant le dialogue sont également présentées et illustrées pour permettre aux médecins de<br />

construire une relation de soin fondée sur la participation active du patient. Conclusion Cet outil composé de<br />

documents pour le médecin et pour le patient propose une démarche qui ne constitue pas un modèle rigide, mais<br />

offre des éléments d’aide à la consultation. Le « guide médecin » apporte des exemples concrets pour permettre<br />

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