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Programme congres - Pierre TAP

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Stéphanie Blois (Université de Provence 1)<br />

Facteurs psychosociaux du vécu de la douleur chronique<br />

Contact : stephblois@aol.com<br />

Objectifs. Etudier le lien entre douleur et souffrance, et de mettre en évidence les facteurs psychosociaux<br />

pouvant influencer le vécu de la douleur chronique, conformément au modèle intégratif et multifactoriel de<br />

Bruchon-Schweitzer et Dantzer (1994). Méthodologie. Trente-six patients souffrant de douleurs depuis au<br />

moins 3 mois ont répondu à un questionnaire portant sur le vécu douloureux (CH de Martigues). Ce<br />

questionnaire comportait : le Questionnaire Concis sur la douleur mesurant l’intensité et la gêne quotidienne,<br />

le Questionnaire de Perception de maladie (Weinman et al., 1996) évaluant les croyances personnelles des<br />

patients quant à leur douleur, le Questionnaire d’Auto-Efficacité (Jerusalem et Schwatzer, 1992), le<br />

Questionnaire de Soutien Social Perçu (Bruchon-Schweitzer et al., 2001), le Questionnaire de Coping<br />

spécifique à la douleur (Rosentiel et Keefe, 1983), et le Questionnaire bref d’Anxiété, Dépression et Asthénie<br />

(Pichot et Brun, 1984). Résultats. L’intensité douloureuse et la gêne perçues sont effectivement associées à<br />

une symptomatologie émotionnelle dysfonctionnelle, et particulièrement à l’asthénie. Le vécu douloureux est<br />

influencé par certaines caractéristiques des patients : le sentiment auto-efficacité et le fait d’avoir un<br />

traitement antalgique pour soulager les douleurs semble diminuer la détresse émotionnelle. Le vécu du<br />

traitement (avoir un traitement antalgique, efficacité perçue, effets secondaires) est un facteur qui influence<br />

de manière importante le soutien social perçu, les croyances en termes de durée et de contrôle personnel et<br />

l’utilisation de la dramatisation comme stratégie de coping. A leur tour, les croyances et stratégies de coping<br />

vont avoir un effet sur le vécu de la douleur : l’utilisation de stratégies de coping actives comme la distraction<br />

et la réinterprétation des sensations douloureuses diminue la gêne perçue, contrairement aux stratégies<br />

passives telles que la prière ou la dramatisation. D’autre part, la dramatisation et un faible sentiment de<br />

contrôle augmentent la détresse psychologique des patients douloureux chroniques. Discussion. Ces<br />

résultats confirment la nécessité d’une approche globale interdisciplinaire dans la prise en charge de la<br />

douleur à l’hôpital, et l’intérêt de la prise en compte de la dimension cognitive et comportementale au travers<br />

des croyances et des stratégies de coping du patient.<br />

Verheye Jean-Charles (INPES), Karrer Maryse (INPES), Vincent Isabelle (INPES)<br />

Mal de dos, ouvrons le dialogue Un outil d'intervention en éducation pour la santé<br />

Contact : jverheye@inpes.sante.fr<br />

Introduction Les patients parlent rarement spontanément de leur dos en consultation. De leur côté, les<br />

médecins sont démunis face aux multiples déterminants des rachialgies alors que les études<br />

épidémiologiques montrent qu’environ 70 à 80% des français y sont un jour ou l’autre confrontés. Objectifs<br />

Dans ce contexte, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé a conçu un outil d’éducation<br />

pour la santé sur le mal de dos. Destiné aux médecins généralistes, « Mal de dos, ouvrons le dialogue » a<br />

pour objectif de développer la dimension éducative dans la relation médecin/patient sur une thématique de<br />

santé pour laquelle le patient doit jouer un rôle actif. Méthode Menée par un groupe de travail regroupant<br />

des professionnels de la santé et l’ éducation pour la santé, la conception de cet outil repose notamment sur<br />

la nécessité de donner la parole au patient, de partir de ses représentations, de ses préoccupations et de<br />

construire avec lui des solutions. Résultats S’appuyant notamment sur les travaux de Rollnick, cet outil<br />

propose une démarche en trois étapes. Il s’agit en premier lieu d’inviter le patient à parler de ses problèmes<br />

de dos afin d’explorer ses représentations et ses connaissances. Il s’agit ensuite pour le médecin d’aider<br />

celui-ci à faire le point sur son mal de dos et ses conséquences dans l’accomplissement de certaines<br />

activités de la vie quotidienne en termes de vie sociale, professionnelle et affective. L’étape suivante<br />

consiste à aider le patient rachialgique ou non à identifier les changements qu’il souhaite mettre en œuvre<br />

concernant son dos. Cette démarche tient compte notamment de l’importance que la personne accorde à la<br />

pratique d’une activité physique et de la confiance qu’a la personne en ses chances de réussite. Conclusion<br />

Cet outil composé de documents pour le médecin et pour le patient s’appuie sur la signification particulière<br />

du mal de dos pour chaque patient. Il aide, en cela, le médecin à adopter une démarche éducative, à<br />

accompagner la réflexion du patient et à l’aider à formuler ce qu’il ressent ; les différents tests des<br />

documents destinés aux patients servant de point de départ à la discussion<br />

Gouvernet Brice (Université de Rouen), Combaluzier Serge (Université de Rouen), Bouteyre Evelyne<br />

(Université de Rouen), Viaux Jean-Luc (Université de Rouen)<br />

Etude des styles défensifs, des marqueurs langagiers et de protocoles rorschach chez dix<br />

personnes séropositives sous traitement<br />

Contact : brice.gouvernet@laposte.net<br />

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