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Programme congres - Pierre TAP

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notions de charité et de don, reflet de l’évolution des pratiques et des cadres de pensée des champs médical<br />

et social.<br />

Lo Monaco Grégory (Université de Provence)<br />

Représentations sociales de l'alcool<br />

Contact : gregorylomonaco@hotmail.com<br />

C’est dans le cadre des représentations sociales (Moscovici, 1961) que nous avons étudié l’objet social «<br />

alcool » auprès d’une population de soixante étudiants de l’Université de Provence dont la moyenne d’âge<br />

était de 21 ans. Nous avons procédé par associations verbales et avons soumis les données à un traitement<br />

par analyse factorielle des correspondances (AFC) (Cibois, 1983 ; Doise, Clémence, Lorenzi-Cioldi, 1992,<br />

Deschamps, 2003). Par ailleurs, nous demandions également aux participants d’évaluer sur des échelles de<br />

type Lickert dans quelle mesure l’alcool pouvait être associé avec des émotions comme la joie, la tristesse,<br />

la peur, la honte, la colère, la surprise ou encore le dégoût. Nous pensions que les pratiques de<br />

consommation avaient un rôle dans la façon dont les participants se représentaient l’alcool. Or, du traitement<br />

par AFC il ressort que les trois premiers expliquent à eux seuls 77% de l’inertie totale et ces trois premiers<br />

facteurs sont la profession des parents (élevée vs faible), le sexe, le milieu d’habitation (urbain vs rural).<br />

Nous constatons que les espaces représentationnels mis en évidence par l’analyse sont différents selon les<br />

ancrages sociaux. En effet, et pour exemples, les étudiants dont les parents ont des professions d’un niveau<br />

bas associent plus l’alcool à l’alcoolisme et à la drogue alors que ceux dont les parents ont des professions<br />

d’un niveau élevé l’associent plus aux amis et au vin. Nous voyons donc deux univers bien différents. En<br />

effet, l’alcool semble bénéficier d’une connotation beaucoup plus positive dans un cas que dans l’autre.<br />

Notre hypothèse concernant le poids des pratiques est infirmée puisque ce facteur explique seulement<br />

0.25% de l’inertie totale. Concernant les associations avec les émotions, la variable « consommation »<br />

semble être décisive. En effet, en effectuant des traitements ANOVA, nous avons constaté que le rapport<br />

affectif à l’alcool était différent selon que les participants en consomment ou pas. Pour exemple, les<br />

consommateurs associent moins l’alcool à la peur que les non consommateurs (F=5.997 ; p

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