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Programme congres - Pierre TAP

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dysfonctionnement social du GHQ-28 (Goldberg, 1972) pour une évaluation générale du bien-être. Résultats<br />

: Des analyses factorielles ont permis de confirmer la structure en neuf facteurs du GAPI : soutien social du<br />

partenaire, émotions négatives, efficacité personnelle, pression sociale du partenaire, actions de<br />

communication, conflit lié au but, émotions positives, efficacité pour la poursuite du but et engagement –<br />

importance. Les personnes ayant un but de maintien discutent plus avec d’autres personnes de la poursuite<br />

de leur but, comparativement aux personnes ayant des buts d’approche ou d’évitement. Le sentiment<br />

d’efficacité personnelle est plus important pour les personnes poursuivant un but d’approche. Divers facteurs<br />

interviennent sur la qualité de vie et la progression vers le but, selon le stade dans lequel se trouve la<br />

personne : les émotions liées au but, le sentiment d’efficacité pour la poursuite du but, la pression sociale du<br />

partenaire, l’efficacité personnelle, l’orientation du but, la perception de son état de santé et la pratique<br />

sportive. L’efficacité personnelle est un fort prédicteur de la progression vers l’objectif de santé souhaité ; la<br />

pression sociale du partenaire l’entrave au stade de réflexion. Perspectives : Pour approfondir les données<br />

apportées par le GAPI, des recherches étudiant davantage les processus de changement au travers de<br />

l’évaluation des aptitudes d’autorégulation, contribueraient à structurer davantage les interventions. Par<br />

ailleurs, tant au niveau individuel que collectif, lors d’interventions visant à favoriser la promotion ou le<br />

changement de comportements de santé, les professionnels pourraient préalablement faire remplir le GAPI<br />

aux individus, pour mieux cibler les dimensions sur lesquelles intervenir.<br />

Virginie Palomba (Université d'Aix-en-Provence)<br />

Influence des troubles cognitifs sur la qualité de vie des patients souffrant de sclérose en plaques<br />

Contact : virginiepalomba@aol.com<br />

Dans le domaine de la recherche sur la sclérose en plaques (SEP) l’impact des troubles des fonctions<br />

cognitives dans l'évaluation de la qualité de vie (QV) des patients est souvent peu exploré. Or, au cours des<br />

deux dernières décennies, l’intégration de la mesure de qualité de vie est apparue dans ce domaine, et tout<br />

particulièrement dans le champ des pathologies chroniques, comme une potentielle innovation diagnostique.<br />

L'un des principaux freins à son recours tient dans la difficulté à déterminer l'influence des troubles cognitifs<br />

sur la perception de la QV. L’objectif principal de cette recherche est de mettre en évidence le rôle et<br />

l’influence des troubles cognitifs sur la QV. Sont inclus dans l'étude16 patients ayant un diagnostic de SEP<br />

établi selon les critères de Poser (1983) et présentant des formes secondairement progressives ou des<br />

formes rémittentes de la maladie. Une batterie de tests explorant les domaines les plus fréquemment<br />

affectés - mémoire attention et fonctions exécutives - est utilisée. Deux auto-questionnaires de QV, l'un<br />

générique (SF-36), l'autre spécifique (MUSI-QoL), sont administrés aux patients. L’étude des corrélations a<br />

permis de mettre en évidence, chez le patient souffrant de SEP, une altération de la QV et des fonctions<br />

attentionnelles et exécutives. De plus, une influence de ce déficit cognitif sur la QV a été démontrée. Les<br />

résultats montrent que la détérioration de QV est liée à un déficit des fonctions attentionnelles et exécutives.<br />

Toutefois, comme la plupart des auteurs ayant étudié la détérioration cognitive dans la SEP, le manque<br />

d’uniformité autour de la spécificité des troubles cognitifs pose problème. En effet, ce manque de collusion<br />

affecte grandement la validité de cette étude et les résultats sont, donc, à discuter.<br />

Warin Nathalie (Université Lille-3 - 59650 Villeneuve d’Ascq), Antoine Pascal (Université Lille-3 - 59650<br />

Villeneuve d’Ascq)<br />

Le rôle de l’insight sur la compliance, la qualité de vie et la dépression dans la schizophrénie<br />

Contact : pascal.antoine@univ-lille3.fr<br />

L’insight (conscience des troubles) est définie comme la reconnaissance des signes et symptômes de la<br />

maladie, alors que l’attribution se rapporte aux explications concernant l’origine ou la cause de ces signes ou<br />

symptômes (Amador, 1993). Les travaux sur l’insight connaissent depuis 20 ans un essor important dans les<br />

domaines des démences, notamment la démence de type Alzheimer, et des troubles psychotiques, en<br />

particulier la schizophrénie. Une meilleure connaissance de ce symptôme participe d’une compréhension de<br />

ces maladies et permet également d’optimiser les démarches de soin. Dans la schizophrénie, on assiste<br />

actuellement au développement de thérapies sur l’insight visant à augmenter le niveau de conscience des<br />

patients. Nos objectifs préliminaires sont de décrire l’insight dans la schizophrénie, d’étudier la nature des<br />

relations entre l’insight et d’autres facteurs cliniques tels que la dépression, les symptômes psychotiques, et<br />

les troubles exécutifs. Nous centrons cette recherche sur le rôle de l’insight sur la compliance aux<br />

traitements et sur la qualité de vie des patients. 19 patients ont participé à l’étude. Tous ont un diagnostic de<br />

schizophrénie. Les outils d’évaluation sont l’Insight Scale de Markova et Berrios (2003), l’échelle de<br />

dépression de Addington et al. (1990), la PANSS de Kay et al. (1989), l’échelle de compliance aux<br />

traitements DAI-30 et une échelle de qualité de vie (S-QOL). Les résultats indiquent que les patients<br />

schizophrènes peuvent avoir une conscience partielle voire pour certains totale de leur trouble mais que<br />

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