Daniel Kaplan - Portail documentaire du Ministère de l'Ecologie

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le débat en avançant certaines recommandations de
portée très générale telles que :
– organisation d’une veille technologique et d’une
intelligence économique dont le « leadership »
pourrait être assuré par l’ADIT pour les aspects
« information », et la responsabilité partagée entre
différents pôles du réseau technique et les
entreprises volontaires, pour le suivi de la mise en
œuvre,
– échange entre entreprises, instituts, administrations,
des expériences d’« Intranet » et diffusion-vulgarisation
des méthodes de navigation sur Internet,
notamment auprès des P.M.E. et des professions
libérales,
– organisation des viviers d’experts indépendants,
cette catégorie d’agents économiques pratiquement
inconnue en France et qui pèse d’un poids si
lourd dans tous les mécanismes européens,
– introduction de spécialistes soutenus par les
professions du BTP et par l’État dans les cénacles
dit « de pré-normalisation » où se joue l’avenir
des spécificités françaises, notamment celles de la
René Mayer
langue, de l’organisation des professions, des
nomenclatures de produits et d’entreprises, des
qualifications et exigences fonctionnelles, etc.
Toutes ces propositions découlent d’un souci
unique : celui de voir les milieux de l’Équipement et
du BTP suivre au plus près l’élargissement des
échanges économiques, scientifiques et techniques,
vers la « mondialisation » et la construction de
l’Europe. L’adaptation de nos milieux est en effet
fort inégale. Certains secteurs (le monde de la route,
les grandes entreprises de BTP, etc.) sont depuis
toujours habitués à raisonner en termes planétaires.
D’autres sont restés dramatiquement francofrançais
et n’ont encore ni tiré parti des facilités
offertes par l’élargissement du commerce et de la
documentation, ni perçu d’où proviennent les
contraintes qui leur sont imposées.
Ces premières propositions mériteraient d’être
discutées, car leur contenu importe finalement
moins que leur appropriation par le plus grand
nombre.