Daniel Kaplan - Portail documentaire du Ministère de l'Ecologie

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De son côté, la figure n° 4 donne deux
représentations du même projet d’aménagement : à
gauche un plan classique et à droite une simulation
visuelle tridimensionnelle. Dans un tel exemple, les
personnes qui présentent des difficultés de compréhension
des plans peuvent mieux imaginer le futur.
Au lieu de visualiser sur des écrans, d’autres
possibilités existent, notamment avec des
hologrammes. La figure n° 5 donne un exemple
d’un tel atelier proposé par une équipe de recherche
de l’Université de Stanford.
Malgré ces avancées techniques intéressantes, il
n’en demeure pas moins qu’il subsiste des problèmes
de fond :
• si visualiser à trois dimensions est un problème
technique, notamment pour couvrir la totalité des
Robert Laurini
Figure n° 2 : Exemple d’hypercarte appliquée au POS de la ville d’Agen
Source : http://www.villeagen.fr/mairie/info/pos/4.htm ; en cliquant sur la zone, on obtient la réglementation en vigueur.
Figure n° 3: Image de synthèse représentant le projet d’un futur pont de Venise
grandes agglomérations, il n’en reste pas moins
que cette solution est intéressante pour les petites
opérations d’urbanisme en étape finale une fois les
plans d’architectes terminés.
• Cependant, l’objectif d’un plan d’urbanisme est de
visualiser non pas un futur, mais plutôt les possibilités
incluses dans la réglementation. À cet égard, il
s’agit de trouver une sémiologie graphique
adéquate. Une tentative avait été menée (figure
n° 6), notamment pour la ville de Carpi (vers
Modène) en Italie.
Examinons la figure n° 6 (infra, p. 215) avec
plus de détails. Dans la partie supérieure, on peut
voir des vues de piéton, alors qu’en bas, il s’agit de
vues d’hélicoptère. Pour cette simulation visuelle, le
coefficient d’occupation du sol (COS) seulement a
été fixé et appliqué sur une zone existante. La