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Daniel Kaplan - Portail documentaire du Ministère de l'Ecologie

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5. Les usages<br />

L’appropriation d’Internet dans une société sur un territoire :<br />

Parthenay comme microcosme<br />

L’enquête sur les « Attentes » <strong>de</strong> la population<br />

lors <strong>de</strong> METASA (1996) avait déjà souligné le<br />

caractère très fortement prononcé <strong>de</strong>s « attentes »<br />

en matière <strong>de</strong> loisirs.<br />

Dans la mesure où l’on peut admettre que cet<br />

usage est moins légitime (sinon rigoureusement<br />

illégitime) « au travail », il n’est donc pas surprenant<br />

que l’enquête IMAGINE démontre que le lieu<br />

d’accès « au travail » soit minoritaire par rapport aux<br />

autres lieux d’accès parthenaisiens (c’est celui qui<br />

répond le moins bien aux attentes formulées quatre<br />

ans plus tôt), où ce type d’usage peut s’exprimer sans<br />

contrainte (domicile, Espaces numérisés).<br />

En l’occurrence, il y a eu, <strong>de</strong> 1996 à 2000, une<br />

tra<strong>du</strong>ction dans l’acte <strong>de</strong> l’attente exprimée et les<br />

Espaces numérisés, ou certains d’entre eux (spécifiquement<br />

le premier, l’Espace Armand-Jubien), y ont<br />

bien répon<strong>du</strong>, même si telle n’était pas sa vocation<br />

initiale. C’est en acceptant <strong>de</strong> faire évoluer cette<br />

vocation que la politique locale s’est ajustée à la<br />

concrétisation <strong>de</strong>s « attentes » dans les usages et les<br />

pratiques <strong>de</strong> loisirs. Il est aujourd’hui tacitement<br />

admis que l’Espace numérisé Armand-Jubien offre un<br />

lieu d’accès ouvert et légitime pour ce type d’usages.<br />

Les usages <strong>de</strong> la communication en ligne à<br />

Parthenay en 2000 (cf. schéma n° 3)<br />

Deux usages se détachent très nettement. Si l’un,<br />

recevoir et envoyer <strong>de</strong>s messages (67 %) constitue<br />

une utilisation basique d’Internet, l’autre, « consulter<br />

l’In Town Net » (62 %) est très spécifique à Parthenay.<br />

L’usage sous forme <strong>de</strong> messagerie (recevoir et<br />

envoyer <strong>de</strong>s messages) à Parthenay est conforme à la<br />

moyenne nationale (66 %). Par contre, si 10 % <strong>de</strong>s<br />

internautes français pratiquent le « tchat », cette<br />

pratique concerne à Parthenay 20 % <strong>de</strong>s internautes<br />

<strong>de</strong> notre enquête. Or, selon NetValue, le « chat »<br />

apparaît comme une pratique particulièrement<br />

développée en France, comparativement à ce qui se<br />

passe en Angleterre ou en Allemagne. On peut donc<br />

en conclure que cette spécificité française est encore<br />

accentuée à Parthenay.<br />

On observe par ailleurs que la consultation <strong>de</strong>s<br />

médias nationaux (30 %) est légèrement plus<br />

importante que celle <strong>de</strong>s médias locaux (23 %). Il<br />

est cependant difficile d’en conclure quoi que ce<br />

soit, dans la mesure où sur Internet, l’offre en<br />

médias nationaux est beaucoup plus importante que<br />

l’offre en médias locaux.<br />

1. L’In Town Net, vers la construction d’un<br />

référentiel collectif dans l’usage <strong>de</strong> la<br />

communication en ligne ?<br />

On observe que le niveau <strong>de</strong> notoriété <strong>de</strong> l’In<br />

Town Net est très important, 75 % <strong>de</strong>s internautes le<br />

connaissent et un bon nombre d’entre eux (62 %)<br />

l’utilisent (cf. schéma n° 4).<br />

Dans la mesure où cet In Town Net fonctionne<br />

comme une référence publique, on aurait pu<br />

s’attendre à ce qu’il soit le mieux connu auprès <strong>de</strong>s<br />

usagers qui pratiquent la connexion au réseau <strong>de</strong>puis<br />

les lieux publics (Espaces numérisés ou Écoles). En<br />

fait, il n’en est rien. 31 % <strong>de</strong>s usagers dans les lieux<br />

scolaires et 23,5 % <strong>de</strong>s usagers dans les Espaces<br />

numérisés ne connaissent pas l’In Town Net (cf.<br />

schéma n° 5). Ceux qui le connaissent le plus sont les<br />

Usagers « à domicile » (ils sont 19,8 % à ne pas le<br />

connaître) et les usagers « au travail ». Sans surprise,<br />

ceux qui utilisent le moins et surtout connaissent le<br />

moins sont les usagers qui se situent ailleurs, parmi<br />

lesquels, on peut supposer qu’il existe <strong>de</strong>s usagers non<br />

parthenaisiens.<br />

À cette <strong>de</strong>rnière exception près, on pourrait<br />

donc penser que l’In Town Net fonctionne comme<br />

un référentiel d’usage public local dans le sens où il<br />

signale une forte pratique d’une application<br />

d’intérêt public local. Plus on se trouve éloigné <strong>de</strong>s<br />

lieux publics et plus ce référentiel fonctionne, plus<br />

on a besoin semble-t-il <strong>de</strong> se repérer dans l’espace<br />

<strong>de</strong>s potentialités <strong>du</strong> réseau en utilisant un gui<strong>de</strong><br />

centré sur <strong>de</strong>s usages locaux. Par contre, dès lors que<br />

l’on se trouve dans un lieu public, ce référentiel<br />

apparaît un peu moins important, soit parce qu’il ne<br />

correspond pas aux attentes ou aux pratiques<br />

d’utilisateurs plus jeunes (les usagers <strong>de</strong>s lieux<br />

publics d’accès étant très sensiblement plus jeunes<br />

que la moyenne <strong>de</strong>s internautes locaux), soit parce<br />

que le fait d’être dans un espace public rend <strong>de</strong> fait<br />

moins nécessaire <strong>de</strong> recourir à ce gui<strong>de</strong>.<br />

2. Les mo<strong>du</strong>les développés dans le Projet<br />

IMAGINE<br />

Ces mo<strong>du</strong>les ont été développés dans <strong>de</strong>ux<br />

secteurs : « É<strong>du</strong>cation » et « Contrôle <strong>de</strong> légalité ». Le<br />

mo<strong>du</strong>le « Contrôle <strong>de</strong> légalité » n’était pas, à l’époque<br />

<strong>de</strong> notre enquête, utilisable par la population. Ce<br />

mo<strong>du</strong>le est par ailleurs surtout <strong>de</strong>stiné à améliorer la<br />

circulation <strong>de</strong> l’information entre les services<br />

administratifs. Nous nous sommes donc concentrés<br />

sur les mo<strong>du</strong>les « É<strong>du</strong>cation », qui sont les suivants :<br />

– inscription/gestion<br />

– boîte à outils<br />

– Activités temps libre<br />

– Hot line<br />

Le niveau <strong>de</strong> notoriété <strong>de</strong> ces applications est<br />

assez faible si on traite les réponses <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

personnes ayant répon<strong>du</strong> à l’enquête : 16 % les<br />

connaissent dont 6 % « sans plus » (cf. schéma n° 6).<br />

S’interroger sur le niveau <strong>de</strong> notoriété <strong>de</strong> ces<br />

applications revient en fait à se poser la question <strong>de</strong>s<br />

publics concernés : les personnels é<strong>du</strong>catifs, les<br />

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