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comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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186<br />

sylvienne paraît plus ancien que celui qui occupe <strong>la</strong> caroti<strong>de</strong>. Ce <strong>de</strong>r-<br />

nier reconnaîtrait donc pour cause une thrombose.<br />

l.~ Physiologie.<br />

1' Sur les différences dans <strong>la</strong> résistance a l'asphyxie que présentent<br />

DIVERS animaux ;<br />

par M. Paul Bert.<br />

Les animaux qui résistent longtemps à l'asphyxie par strangu<strong>la</strong>tion<br />

ou par submersion peuvent être c<strong>la</strong>ssés en trois groupes. A chacun <strong>de</strong><br />

ces groupes s'applique une explication particulière <strong>de</strong> celte résistance.<br />

1° Reptiles y certains mammifères <strong>et</strong> oiseaux nouveau-nés.<br />

Chez ces animaux, <strong>la</strong> résistance s'explique par <strong>la</strong> longue persistance<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés vitales <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments anatomiques : éléments <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<br />

nerveux, nerfs, muscles. Les muscles (<strong>et</strong> probablement les autres tissus)<br />

consomment, comme je l'ai montré dans un travail antérieur, une moin-<br />

dre quantité d'oxygène que ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> animaux faciles à asphyxier. La<br />

résistance se lie donc, au fond, à une certaine composition chimique<br />

<strong>de</strong> leurs tissus, composition moins instable que chez les autres animaux<br />

<strong>et</strong> qui, si l'on peut ainsi parler, désire moins <strong>et</strong> redoute moins l'oxy-<br />

gène.<br />

2° Animaux refroidis (froid, section <strong>de</strong> <strong>la</strong> moelle épinière).<br />

Ici <strong>la</strong> composition chimique <strong><strong>de</strong>s</strong> tissus n'a probablement pas changé;<br />

mais les animaux ne remuant plus, ne produisant que très-peu <strong>de</strong> tra-<br />

vail, l'intensité <strong><strong>de</strong>s</strong> décombinaisons organiques a diminué, <strong>et</strong> l'oxygène<br />

<strong>de</strong>vient moins nécessaire dans c<strong>et</strong> état d'équilibre inférieur. Mais il<br />

faut, ce<strong>la</strong> est indispensable à noter, que le refroidissement ait été<br />

graduel <strong>et</strong> lent.<br />

3° Mammifères <strong>et</strong> oiseaux adultes, plongeurs.<br />

Je prendrai comme exemple un canard comparé à un poul<strong>et</strong>. Le pre-<br />

mier, étranglé ou immergé sous l'eau, ne cessera <strong>de</strong> donner signe <strong>de</strong><br />

vie quaprès dix minutes au moins, <strong>et</strong> souvent qu'après quinze mi-<br />

nutes ;<br />

le second sera immobile en trois ou quatre minutes. D'où vient<br />

c<strong>et</strong>te énorme différence?<br />

La température <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux oiseaux est sensiblement <strong>la</strong> même; dans<br />

le même temps <strong>et</strong> à poids égal, c'est le canard qui conserve le plus<br />

d'oxygène (Regnault <strong>et</strong> Reis<strong>et</strong>) : il semble donc qu'il <strong>de</strong>vrait périr plus<br />

vite quand on arrête sa respiration.<br />

La capacité <strong><strong>de</strong>s</strong> réservoirs aériens est sensiblement égale. Pour <strong>la</strong><br />

mesurer, je fixe à <strong>la</strong> trachée <strong>la</strong> longue branche d'un tube en Y; Tune

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