comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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Les pédoncules de chacun de ces cerveaux sont limités en arrière
par le mésocéphale.
Le mésocéphale est évidemment double, mais la protubérance annu-
laire de la tête du côté gauche s'est soudée avec la protubérance an-
nulaire de la tête du côté droit; aussi voit-on, de chaque côté de la
ligne d'union, un nerf volumineux qui est la cinquième paire de cha-
cun des mésocéphales. Dans la partie superficielle on voit la trace de
leur réunion, mais on ne la voit nullement dans les parties profondes.
Les tubercules quadrijumeaux étaient doubles, et il y avait deux
aqueducs de Sylvius et deux valvules du cervelet, mais il n'y avait
qu'un seul calamus scriptorius.
Le cervelet est double. Ces deux cervelets sont simplement accolés
l'un à l'autre sur la ligne médiane, et il a été facile de les séparer.
Le bulbe rachidien est simple.
RÉSUMÉ.
Il serait difficile de résumer ici tous les faits dont il a été rendu
compte dans ce travail; aussi dois-je me borner à mettre seulement
en relief les principaux.
Comme dans tous les cas de monstruosités qui appartiennent au
genre opodyme, on observe, chez l'individu qui fait le sujet de ce
mémoire, deux têtes distinctes qui se confondent à partir des orbites
les plus concentriques relativement à l'axe d'union, sur un occipital
unique.
D'après la connaissance de l'ostéologie de la tête, on peut déduire
toutes les particularités principales qui ont été remarquées, car
tous les faits anatomiques s'enchaînent dans cette circonstance, et
sont en quelaue sorte solidaires les uns des autres. On peut, en effet,
de l'ostéologie, s'élever à la notion de presque tous les faits de dé-
tails, et, de même on pourrait descendre, de la disposition anato-
mique de la partie centrale du système nerveux, à tous les faits de
détails concernant l'ostéologie. N'insistons- donc pas sur ces détails,
mais faisons remarquer que dans ce fait particulier de tératologie
on trouve de fréquents exemples de la belle loi foimulée par Geof-
froy Saint-Hilaire, qu'il a appelée affinité de soi pour soi. Plus on
étudie la tératologie, plus on trouve fréquemment l'occasion de faire
des applications de cette loi, considérée d'une manière générale.
C'est surtout en ayant cette loi toujours présente à l'esprit qu'il
est possible de conclure que ce qui paraît d'abord n'être que du