comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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ment à la pénétration facile de la baudruche par les globules blancs, de
sorte que pour lui le contenu et le contenant sont également impropres
à la démonstration du fait qui a été avancé.
M. Legros prétend que la sérosité des vésicatoires ne se coagule que
dans un certain nombre de cas. Il ajoute que la présence des leuco-
cytes à l'intérieur des membranes peut être interprétée d'une façon
toute différente de celle qui a été proposée par M. Lortet.
— M. CoRNiL montre à la Société un échantillon de crachats verdâtres
recueillis dans un cas de pneumonie aiguë très-intense.
A Texamen microscopique cette coloration paraît due à la présence
de petits corpuscules à double contour offrant entre ces deux contours
une couleur verte très -brillante. Ces corpuscules, déposés en amas
quadrilatères, ressemblent à ceux de la sarcine, mais sont d'un dia-
mètre beaucoup moins grand que ces derniers. On trouve de plus dans
les préparations des corpuscules plus gros, à double contour, remplis
de granulations, ayant une couleur jaune ou verte, et enfin des corps
volumineux remplis de grosses granulations de la même couleur. Les
éléments ne se modifient pas sous l'influence des réactifs tels que la
potasse, l'acide sulfurique qui agissent habituellement sur les matières
organiques. M. Cornil pense qu'il s'agit ici de productions végétales; il
reviendra sur ce point dans la prochaine séance.
11.
— Physiologie.
Effets de la section et de la galvanisation des nerfs pneumogastriques
CHEZ LES oiseaux; par M. Paul Bert.
Section. — Je mets sous les yeux de la Société des tracés graphiques
représentant les modifications de la respiration consécutives, chez de»
canards, à la section des deux nerfs pneumogastriques.
On voit que, quelques secondes après la section d'un pneumogas-
trique, le rhythme de la respiration change; l'inspiration ne présente
pas de modifications importantes, mais l'expiration s'allonge notable-
ment. Ce dernier phénomène s'exagère encore après la section de l'autre
pneumogastrique.
Exemple : Chez un canard dont la trachée communiquait par un tube
aussi large et aussi court que possible avec une grande bonbonne
pleine d'air, et de là avec l'appareil enregistreur, le rapport des durées
des inspirations aux expirations avait été, pendant près d'une minute,
35 -— = 0,3. Après la section d'un pneumogastrique, ce rapport de-