comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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nique du côté droit. L'animal est tué par section du bulbo. On le cou-
che alors sur le flanc gauche. Sur la dixième et la onzième côte gauches,
on appuie à frottement doux un petit instrument capable de transmettre
au levier de l'enregistreur les moindres changements dans la position des
côtes. Le cylindre enregistreur étant mis en mouvement, on excite le
diaphragmatique, bien isolé sur une lamelle de verre et séparé de la
moelle, par un courant très-faible. Le diaphragme se contracte aussitôt ;
immédiatement le levier de l'enregistreur est projeté notablement, et
accuse ainsi un entraînement des côtes sur lesquelles appuie l'instru-
ment. Quand cesse l'irritation, une chute brusque ramène la ligne au
niveau primitif.
Cette projection des côtes en dehors est plus faible lorsque Testomac
est vide; elle devient nulle si le ventre est ouvert.
Ce n'est pas tout. Si l'on applique le petit instrument enregistreur
sur la sixième côte, on voit, lorsque se contracte le diaphragme, un
autre effet se produire. Cette côte et ses voisines s'enfoncent dans le tho-
rax, mais d'une quantité beaucoup moindre que celle dont s'écartent
du plan médian les dernières côtes. On peut obtenir simultanément
ainsi deux tracés marchant en sens inverse.
3° Changements de pression de l'air dans la poitrine pendant les deux
TEMPS de l'acte RESPIRATOIRE ; par M. Paul Bert.
Il se fait dans le poumon, pendant l'inspiration, une véritable
diminution de pression, et pendant l'expiration, une compression de
l'air. En d'autres termes, le calibre de la trachée n'est pas assez grand
pour suffire au débit des mouvements respiratoires.
Cela ressort de tracés graphiques obtenus dans les conditions sui-
vantes :
Un animal est placé sous une cloche tubulée, close par en bas,
cloche dont la capacité est de quatre à cinq fois le volume du corps de
l'animal. Par la tubulure on établit communication avec un tambour du
polygraphe Marey. Le cylindre enregistreur étant mis en mouvement,
on voit à chaque inspiration de l'animal le levier se mouvoir dans un
certain sens, puis aller dans un sens opposé à l'expiration suivante.
Le mouvement, suite de l'inspiration, indique une. augmentation de
volume de Pair contenu dans la cloche. Or ceci ne peut avoir lieu qu'à
cause de l'appel énergique que fait l'animal, appel qui n'est pas suffisamment
satisfait par l'air extérieur, en telle sorte que l'air du poumon
se dilate et qu'il y a ainsi un bénéfice en volume pour le système. Le
contraire a lieu lors de l'expiration.
C'est à coup sûr là le moyen le plus simple et le plus commode d'é-