comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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lérianates d'ammoniaque, de zinc, de quinine. Ces moyens modifiaient
les douleurs de la face et le tic, maisjamais le bruit objectif n'a disparu.
Il dure encore au moment où j'écris ces lignes, après un an d'observa-
tion presque continue.
Dans cette observation, il est impossible de méconnaître la rela-
tion qui existe entre la névralgie des branches du trijumeau, le
spasme de la branche motrice de la septième paire et le bruit objectif
de l'oreille. Nous avons rappelé plus haut que la branche motrice de
la cinquième paire envoyait, d'après les recherches de Luschka des
nerfs moteurs au muscle interne du marteau. Je n'ignore pas que
d'autres anatomistes ont prétendu que l'innervation était portée à ce
muscle par des rameaux du nerf facial. Si la question est encore en
litige pour quelques anatomistes et physiologistes, elle importe peu
dans la discussion du fait précédent. Il n'est pas douteux que la né-
vralgie des branches sensitives de la cinquième paire ne s'accom-
pagne chez madame G. d'un spasme de quelques branches sensitives
de la septième paire, comme celle du sourcil droit; mais est-ce la
branche motrice du trijumeau ou les rameaux du facial qui sont le
siège du spasme dans la région sous-maxillaire droite? Le mouve-
ment spasraodique m'a paru constamment agiter plus spécialement
le centre antérieur du digastrique et le milohyoïdien, tandis que le
centre postérieur du digastrique et le stylohyoïdien ne présentaient
aucun mouvement. Si celte obser-vatiou est exacte, le spasme serait
limité aux muscles animés par la branche motrice de la cinquième
paire et épargnerait ceux qui reçoivent leur innervation de la sep-
tième.
Le spasme du voile du palais n'est pas le fait le moins intéressant
de cette curieuse observation. J'ai en vain cherché, dans les ouvrages
que renferme ma propre bibliothèque, des faits de ce genre. Je n'en
ai trouvé aucun dans les observations de tic de la face recueillies
par moi. Par contre, la paralysie du :ierf de la septième paire s'ac-
compagne quelquefois de la par-alysie du côté correspondant du voile
du palais. J'ai été témoin des études poui'suivies par Davaine dans
l'analyse des faits qui ont formé la base de son mémoire sur la para-
lysie double de la face. Aujourd'hui cette coïncidence, dans quelques
cas au moins, de la par-alysie des muscles de la face et du voile du
palais, est admise. Je ne connais pas de fait de paralysie de la branche