comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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vint jô^ = 0,21. Aussitôt après la section du second pneumogastrique,
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r-j-T- = 0,033. Dans cet exemple, la durée des inspirations a été en
moyenne, pour l'animal intact, 2,91 divisions (échelle arbitraire); après
la section du premier nerf, 2,94; après la section des deux, 1,75; la
durée moyenne des expirations a été successivement : 9,5; 14,2; 52.
Dans la dernière série, le tracé montre même une expiration prolongée
à un tel point qu'elle occupe 99 divisions.
Il est curieux de voir que le temps expiratoire, quand on a coupé un
pneumogastrique, ou surtout les deux, présente une analogie frappante
avec ce que, dans une précédente communication, j'ai signalé chez les
tortues à l'état normal, c'est-à-dire que l'expiration se fait en deux re-
prises séparées par un long intervalle de repos. A l'inspiration succède
aussitôt une expiration à peu près aussi brusque que dans l'état normal
puis long repos, et enfin courte et petite expiration finale que suit aus-
sitôt une nouvelle inspiration. Le tracé présente, comme pour les tor-
tues, une série d'S réunies par des droites horizontales.
Mais cette prolongation énorme de l'expiration ne dure pas toujours;
petit à petit l'animal revient à un type plus régulier.
Exemple : Les deux pneumogastriques étant coupés, chez un canard,
depuis un quart-d'heure environ, on trouve que la durée moyenne des
inspirations est 3,8, celle des expirations 33,4, et le rapport de l'in-
spiration à l'expiration 0,11; le lendemain, ces chiffres sont devenus
4,4; 25,4; 0,17; le surlendemain, 3; 12,8; 0,23. L'oiseau est mort ce
même jour.
Excitation galvanique. La galvanisation par un courant induit, d'un
pneumogastrique intact, trouble, arrête, puis accélère la respiration.
Si, pour analyser cette action, on sectionne au préalable les deux
pneumogastriques, et qu'on excite successivement le bout périphérique
et le bout central de l'un de ces nerfs, on obtient, l'animal étant disposé
comme il a été dit ci-dessus, des tracés qui fournissent les interpréta-
tions suivantes.
La galvanisation du bout périphérique ne paraît modifier en rien
l'acte respiratoire ; mais aussitôt que l'excitation cesse, les mouvements
respiratoires deviennent plus fréquents.
La galvanisation du bout central arrête la respiration au moment
même où l'excitation est portée. J'attire d'une manière particulière l'at-
tention de la Société sur des tracés qui montrent, l'un une inspiration
prolongée pendant plus d'une demi-minute, l'excitation ayant été appliquée
pendant l'inspiration même ; l'autre une expiration prolongée
pendant une minute entière, l'excitation ayant été appliquée pendant