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La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

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DRAGON. 123<br />

Plutarque^ ajoute que les femmes de Crète en voyant com-<br />

ment, par le dictame, les chèvres faisaient sortir les flèches<br />

de leur corps, apprirent à en faire usage pour faciliter leurs<br />

accouchements^.<br />

DoDECATHEON. — L'herbe <strong>des</strong> douze dieux; cf. Bétoine.<br />

Donna. — Je ne saurais indiquer le nom scientifique de<br />

cette herbe, à propos de laquelle on dit en Piémont que, si on<br />

la place dans une botte et qu'on chausse la botte avec les<br />

pieds nus, on chasse la fièvre.<br />

Dracèna. — Humboldt, Berthelot, Schlacht, Mantegazza<br />

ont fait mention de cet arbre vénérable que les Guanches,<br />

depuis un nombre incalculable de siècles, adorent comme un<br />

arbre tout aussi sacré que l'était l'olivier pour les Athéniens^<br />

le platane pour les Lydiens, le chêne pour les Gaulois, la<br />

ficus religiosa pour les Indiens et le palmier pour les<br />

Arabes.<br />

Dragon. — Plusieurs herbes ont tiré leur nom du dragon,<br />

du serpent et de la couleuvre. Ces herbes ont <strong>des</strong> propriétés<br />

homéopathiques : à cause de la ressemblance qu'on a vue<br />

entre elles et les serpents, on a pensé qu'elles étaient <strong>des</strong><br />

talismans puissants pour éloigner les serpents et pour en,<br />

guérir les morsures. Macer Floridus^ nous donne cette <strong>des</strong>-<br />

cription de l'une de ces herbes :<br />

Herba, Dragonteam Graecorum quam vocat usas<br />

Haec eadem, vulgi lingua, colubrina vocatur,<br />

Quod colubro similis maculoso corlice surgit;<br />

Ex quibus antiquis expertum credimus esse,<br />

Quod queat a simili colubrina venena fugare.<br />

Quisquis se trita radiée perunxerit ejus,<br />

. Tutus ab incursu serpentum dicitur esse.<br />

' De Sol. Anùn.<br />

Morsibus illarum cum vino sumpta medetur.<br />

2 Cf. Aiitigonus Curystius, Mirab. XXXVI, et le scholiaste d'Euripide.<br />

Apulée, De Virtutibus Herbarum, attribue au dictame la propriété de tuer<br />

les serpents : « Tanta autem virtus est dictamni, ut non tantum interficiat,<br />

ubicumque fuerint, sei-pentes praesentia sui ; sed et si odor ejus a vento sublatus<br />

fuerit, ubicumque eos tetigerit, mox occidat. »<br />

'î De Viribus Herbarum.

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