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La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

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AOVATTHA. 21<br />

Açoka OU arbre sans douleur est aussi un <strong>des</strong> noms de<br />

l'arbre de Buddha, le Bodhidruma (cf. Plaksha et Açvat-<br />

^/m).Dans le Râganighantu, le mot açoka est donné comme<br />

sjmonyme de çokatiâças ou <strong>des</strong>tructeur de la douleur.<br />

Le Bhcwaxjrakâça, d'après une communication du profes-<br />

seur Roth, attribue à cette plante la propriété de chasser les<br />

vers du corps, en contradiction avec le Râganighantu., qui<br />

en fait un krimikâraka.<br />

AçvATTHA ou PipPALA (Fîcus reliffiosa). — Il existe un<br />

açvattha cosmogonique au ciel, représenté dans la Kâthaka<br />

Upanishad sous la forme identique que nous connaissons<br />

à cet arbre indien : « L'éternel açvattha, est-il dit, a ses<br />

racines en haut, ses branches en bas {iirdhvamûlo 'vâk-<br />

çâkha esho 'çvatthah sanâtanah); il s'appelle semence,<br />

Brahman, ambroisie ; sur lui, tous les mon<strong>des</strong> se reposent ;<br />

au-<strong>des</strong>sus de lui, rien n'existe » (cf. ce qu'il a été dit dans le<br />

premier volume sur l'arbre ilpa et sur les arbres cosmogo-<br />

niques). De même qu'on employait Vacacia suina {çamî)<br />

pour allumer le feu, on se servait de la /îcus religiosa {aç-<br />

vattha) pour le même usage ; Xaçvattlta représente le mâle,<br />

la çamî., la femelle; Yaçvattha, en frottant la çamî, en-<br />

gendrait le feu, symbole de toute la génération. C'est, sans<br />

doute, à cause de son origine céleste et du feu purificateur qu'il<br />

alimente, que dans VAtharvaveda, on attribue à Y açvattha<br />

<strong>des</strong> propriétés médicinales merveilleuses (cf. Grohmann, Me-<br />

dicinisches aus dem Atharvavcda , Indische Studien^lX)<br />

à cause de sa propriété de briser, par ses branches qui re-<br />

poussent d'en bas, les racines de l'arbre khadira, d'où son<br />

nom de vaibadha (briseur); on l'invoque aussi dans YAtharvaveda<br />

(III, 6, 6), pour qu'il brise de même la tète <strong>des</strong><br />

ennemis.<br />

Comme la petite caisse où le médecin védique rassemblait<br />

les simples dont il connaissait les propriétés, le vase du sa-<br />

crifice <strong>des</strong>tiné à recevoir la boisson divine, le sema, devait<br />

être en bois à'açvattha; on l'appelait simplement açvattha;<br />

dans le Chandogya-Upanishad{^^rQ,Q; que sur cet açvattha

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