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La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

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SÉNEVÉ, 343<br />

mica, illius veneno occurri potest, quara huius radicissucco ;<br />

eoque perlitae manus impune serpentem tractare possunt;<br />

quin et qui eam praesumpserit, frustra a serpente iciuntur. »<br />

On dit aussi que si, après avoir mangé la racine de cette<br />

herbe, on veut, par jeu, donner son bras à mordre au scor-<br />

zone, cette morsure ne produit aucun effet.<br />

ScROPHULARiA AQUATicA. — Daus le Moutferrat, on lui at-<br />

tribue de telles propriétés contre la scrofule, que l'on croit<br />

s'en guérir, rien qu'en portant dans ses poches une racine de<br />

cette plante.<br />

Seigle. — (Cf. Grain.)<br />

SÉNEVÉ. — L'un <strong>des</strong> noms sanscrits du sénevé {Sinapis<br />

racemosa Roxb.) est rtsîirî ou âsîfrî, « la diablesse, la sorcière<br />

» . Par les grains de moutarde (ainsi que par les grains<br />

de sésame et de riz), et les branches du çàla, on découvre<br />

les sorcières. On allume <strong>des</strong> lampes pendant la nuit ; on rem-<br />

plit d'eau différentes coupes, et on y verse, goutte par goutte,<br />

l'huile <strong>des</strong> semences de moutarde (cf. 0/m(?r), en prononçant<br />

le nom de chaque femme qui est dans le village; si pen-<br />

dant cette cérémonie, lorsqu'on prononce le nom de telle ou<br />

telle autre femme, on remarque dans l'eau l'ombre d'une<br />

femme, ce sera un indice certain que telle femme est une sor-<br />

cière. (Cf. The Hindoos, London, 1835, II, 24.) Comme le<br />

sésame, par la facilité avec laquelle il se multiplie, le grain<br />

de moutarde est devenu, dans l'Inde, symbole de génération.<br />

Lorsque, dans la Rose de Bakawali, roman mythologique<br />

hindoustani, le roi de Ceylan détruit le temple dans lequel<br />

la nymphe Bakawali, par la malédiction d'Indra, est enfer-<br />

mée, condamnée à être de marbre, pendant douze ans, au-<br />

<strong>des</strong>sous de son ombilic, « un agriculteur laboure l'emplace-<br />

ment du temple de Bakawali, et y sème de la graine de mou-<br />

tarde. Taj-ulmuluk allait s'y promener de temps en temps,<br />

pour se distraire de ses ennuis par la vue de cette moutarde,<br />

qui ne tarda pas à pousser. Lorsqu'elle fut en fleur, le prince<br />

alla deux fois par jour voir ses progrès, et il récita ce qua-<br />

train : « fleurs, expliquez-moi comment votre couleur peut

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